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3 semaines plus tard.

Je vous épargne toutes les journées de pleurs d'Alika.

Dire qu'elle va bien ce serait vous mentir aussi fort que dire que la pluie ne mouille pas.

Elle va mal.

Elle l'a annoncé à Inaya qui est d'ailleurs revenu en France le jour du décès.

Quand tout allait bien dans la vie de Salim. C'est à ce moment là qu'il a été retiré.

Inaya ne savait même pas comment elle allait faire pour élever son fils seul.

Pourtant elle avait dit, elle avait prévenu Salim de ne pas faire ses bêtises mais il ne l'a pas écouter.

Alika venait de rentrer de sa terre mère la Côte d'Ivoire, ça lui a tellement fait du bien de revoir son beau pays.

Mais elle n'avait pas trop la tête à ça.

Karim aussi était rentré d'Algérie, il n'y a pas très longtemps. Son pays qu'il aime puisque tout au monde. La bas il a été harcelé par ses tantes pour se marier alors il en a eu marre surtout qu'il est en plein deuil.

Lui fume beaucoup et Alika ne mange plus beaucoup.

C'est compliqué un deuil, je ne le souhaite à personne.

Tous les chefs de gang étaient venus présentés leur condoléances, ça été une mort choquante et qui impactera le monde du trafique puisque deux grandes puissances sont mortes.

Dans la peau d'Alika

J'étais dans ma chambre, dans mon lit. Comme dans les jours précédents.

J'ai une douleur qui est indescriptible. Je serrais même pas expliquer ça.

J'arrive plus à manger, je fais que pleurer parce que tout absolument tout me ramène à lui.

Tout ce que je vois me rappelle un souvenir. On était les jumeaux et personne nous connaissait l'un sans l'autre.

Je m'en veux de l'avoir laissé partir ce soir là.

Inaya : allez viens manger mon cœur.

Moi : mh j'arrive.

Inaya : ça fait 3 jours que tu me dis ça. Arrête Alika.

Moi : j'arrive.

Elle a refermé la porte en m'adressant un dernier regard.

Je me suis levé avec difficulté et je suis descendue dans la cuisine.

La lumière de la cuisine m'a presque ébloui. Inaya essayait de faire comme si elle rangeait quelque chose mais j'ai vu qu'elle pleurait.

Je l'ai directement pris dans mes bras.

Inaya : pleure c'était son plat préféré.

Moi : arrête de pleurer c'est pas bon pour le bébé.

J'ai essuyé ses larmes laissant deux larmes coulés sur ma joue.

Je me suis assise et j'ai essayé de manger comme je pouvais.

Inaya : avant j'aurais préparé ce plat. Tu l'aurais tellement bien mangé.

J'ai souri faiblement et la porte a sonné.

Je suis allée ouvrir et je suis tombée sur Bruno.

Bruno : sourire emphatique alors ça va mieux ?

J'ai hoché la tête et je l'ai laissé rentrée.

Bruno : alors comment ça va madame Karida ?

Inaya : ça va et toi Bruno ?

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant