Amour criminel

22

On venait de rentrer en France.

Chacun est allé de son côté, moi je me suis empressé de rentrer pour raconter ce que j'ai vu à Salim.

J'ai ouvert la porte et des que je suis rentrée, j'ai vu Salim et Inaya entrain de se faire des bisous comme d'habitude.

Moi : AHH !

Il se sont retournés et Inaya est venu toute rouge. J'ai commencé à me taper des bar de tout seule.

Moi : vous direz à vos enfants comment vous les avez eu hein.

Inaya a couru dans la chambre et Salim lui avait l'air gêné.

Salim : ça va ?

Moi : faut que je te raconte.

Salim : parle.

Je lui ai raconté et il m'a regardé supris.

Salim : tu penses qu'il y a un lien entre lui et les parents ?

Moi : c'est même sûr.

Salim : on va pas découvrir qui s'est aussi facilement.

Moi : mais on va le découvrir à deux puisque j'en suis sûr que les Ben Khadir on aussi à avoir dans ces histoires.

Salim : moi aussi.

Après ça, je suis allée déposer mes valises et j'ai appelé Brams. C'est bizarre de faire ça mais je voulais prendre la température pour voir si la mort de sa mère la tant attristé ou pas.

Pour apaiser ma culpabilité sûrement.

Il a décroché et semblait normal mais pas trop.

Brams : tu réponds pas à mes appels pendant deux jours et la tu reviens comme une fleur ?

Moi : j'avais une mission désolé.

Brams : t'inquiète des fois j'oublie que t'es pas comme les autre meufs.

Moi : ta voix elle est un peu faible. Ça va ?

Brams : ma tante elle est morte.

Sa tante ?

Moi : ah mes condolences. Et ta mère elle le prend comment ?

Brams : je l'ai appelé là. Elle est mal mais la personne la plus mal c'est moi parce que cette tante elle m'a éduqué comme son propre fils. Ma mère elle a rien fait pour moi, c'est cette tante qui a tout fait.

Donc en fait c'est sa tante et non sa mère que j'ai failli tuer mais ça reste sa mère car vu comment il parle d'elle, il a l'air de tenir à elle.

Je l'ai réconforté autant que je pouvais mais je pouvais pas en faire plus sachant le lien que j'ai dans cette histoire.

Puis je suis allée manger avant de dormir. Enfin je n'ai même pas réussi à dormir toutes ces histoires me bouffait mon sommeil.

-

Salim : faut qu'on aille voir Ids.

Moi : je veux bien qu'il soit endetté mais là, il abuse.

Salim : eh t'as reparlé à Brahim ?

Moi : oui je l'ai appelé hier pour voir un peu et c'était pas sa mère, c'était sa tante mais c'est elle qui l'a élevé.

Salim : c'est la même merde en vrai.

Moi : oui t'as raison, ça change rien pour nous.

Bref on est allés voir le fameux ids et il nous a donné notre argent et on est rentré.