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Quelques jours plus tard

Moi : putin, Salim va m'acheter de la tomate concentré s'il te plaît.

Salim : wah j'ai la flemme là.

Moi : s'il te plaît wsh.

Salim : mais vas-y.

Moi : la vie que tu manges pas alors.

J'ai mis un jogging, un pull et des baskets et je suis allée au super marché.

C'est à côté donc je suis allée à pied.

J'en ai profité pour prendre du jus, des bonbons et encore pleins de chose donc j'ai finis avec deux gros sacs.

Je sors du magasin et je sens qu'on essaye de me prendre un sac de mes mains donc je me tourne et je tombe sur Brahim.

J'ai soufflé carrément.

Brahim : rire je te casse les couilles a ce point ?

Moi : Pourquoi t'es là ?

Brams : j'étais dans le coin et j'ai vu que tu galérais.

Moi : c'est bon merci.

Brams : moi je sais plus comment me faire pardonner avec toi.

Moi : je t'ai pardonné. Je veux juste plus qu'on se parle.

Brams : pourquoi ?

Moi : je sais pas. C'est la vie peut-être.

Brams : mais moi j'ai pas envie on fait comment ?

Moi : bon je dois y aller.

Brams : mh. Vas-y.

J'ai repris mes sacs et j'ai continué d'avancer.

Une voiture s'est approché lentement de moi et a baissé sa vitre.

Karim : monte sec.

Je l'ai même pas calculé, j'ai continué d'avancer.

Il a arrêté sa voiture et il est descendu.

J'ai lâché les sacs prête à le gifler mais il m'a pris comme un sac de pomme de terre et m'a jeté dans sa voiture en fermant les portes.

Il a pris mes sacs et les a mis dans le coffre.

Il est monté et a démarré.

On est arrivé devant la maison donc je m'apprêtais à descendre mais les portières étaient toujours fermé.

Moi : tu joues à quoi ?

Karim : j'veux plus te voir avec lui.

Mais il est malade ou quoi ?

Moi : t'es devenu mon père ou t'es devenue malade ?

Karim : retiens ce que je viens de dire.

Moi : tship.

Il a allumé son joint.

Moi : Karim ouvre stp.

Il regardait par la fenêtre et il commençait à pleuvoir.

J'ai attendu quelques minutes avant qu'il appuie sur le bouton.

Je suis descendue et j'ai pris mes sacs.

-

Salim : t'as pris du temps.

Moi : si tu serais partie peut-être que ça aurait pris moins de temps.

Salim : mais j'ai tout coupé. La viande, les poivrons.

Moi : bah bravo tu sers à quelque chose.

Salim : nique ta race. Je suis juste un homme parfait.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant