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Quelques jours plus tard, j'étais sur les jambes de Karim en pls.

J'avais des migraines et des nausées de fou, j'arrivais plus à manger ni à dormir, c'était vraiment affreux.

Karim était assez présent mais il ne dormait pas avec moi et s'absentait subitement et longuement parfois.

J'étais épuisée, c'était la première fois de ma vie que je fus autant malade.

Je devais prendre des médicaments mais il était hors de questions que je les prenne sinon je n'allais pas pouvoir donner le lait aux bébés et ça m'était inconcevable.

Nissa était chez ma tante le temps que je me rétablisse un peu.

Karim : mange un peu.

Il m'a tendu une cuillère de riz mais j'ai tourné la tête.

Moi : eh enlève ça, l'odeur me donne envie de vomir.

Il est parti poser l'assiette et s'est mis en face de moi.

Karim : faut que tu manges, t'as deux bébés dans le ventre Alika.

Moi : j'arrive pas. Essaye pas de me faire culpabiliser c'est pas de ma faute.

Karim : j'ai pas dit ça.

Moi : bah ferme ta gueule alors. Tu n'as aucune connaissance de la douleur que je ressens.

J'ai vu qu'il était énervé mais il n'a rien dit.

D'ailleurs, je me suis levé pour aller dans ma chambre. Je ne supportais pas ses petites remarques.

Karim : y'a quoi encore ?

Moi : je veux pas trop te voir la.

Karim : t'es irritable en ce moment hbiba.

Moi : lol sans blague.

Karim : je dois te parler de quelque chose.

Moi : j'ai envie d'être seule là Karim.

Karim : Alika, écoute c'est important.

Moi : je t'écoute.

Karim : je veux qu'on se marie.

Moi : ça peut pas attendre ?

Karim : Alika on va avoir 3 enfants. Faut qu'on se marie.

Moi : c'est vraiment pas le moment. Tu veux que je te rappelle ton comportement avant que t'apprenne ma grossesse ?

Moi : c'est toujours comme ça avec toi. Tu te sers de mes grossesses pour revenir à chaque fois. 

Karim : pardonne moi.

Moi : ça suffit pas ça, Karim. Tu recommenceras, je le sais.

Karim : tu comprends pas...Alika.

Moi : y'a rien à comprendre Karim. T'as tellement de chance que l'avortement est une pratique inimaginable pour moi.

Karim : t'insinues quoi là ?

Moi : que j'ai jamais fait mes enfants pour toi et ni par amour pour toi.

Karim : je te parle de mariage, tu mélanges tout comme ça. C'est quoi le rapport là ?

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant