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Dans la peau de Karim.

J'étais entrain de guetter la voiture que Anas venait de me ramener.

Anas : alors tu kiffes ?

Moi : oe elle est bien,bien vu.

Anas : t'inquiète. Bon va vite rejoindre ta femme en tendant les clés.

J'ai pris la clé et j'ai direct démarré en faisant un signe de main à Anas.

Je pense que d'ici 4h/5h je serais à Paname, vu comment jsuis deter, jvais même pas faire de pause.

Je sais même pas ce que je vais dire à Alika pour cette pute d'infirmière mais elle comprendra, je crois hein.

Beleck elle me coupe le zgeg, elle est capable. Non elle l'aime trop pour ça eh hessoul on verra.

Dans la peau d'Alika.

Je me réveille petit à petit, mon cerveau était lent comme si je n'avais pas fini mon sommeil.

Je regarde autour de moi toujours au sol et je vois que je suis au sol dans une sorte de cage.

Je reprends rapidement mes esprits en me rappelant de tout ce qui s'est passé et je regarde partout pour voir si Nissa est là mais non.

Une boule se forme dans mon ventre et je commence à pleurer en essayant de partir de cette cage.

J'étais tellement déterminé à m'en aller pour aller chercher Nissa que ce n'est que quelques minutes plus tard que j'ai constaté que j'étais en sous-vêtements.

Je commence à pleurer comme je n'ai jamais pleuré dans ma vie, j'essayais tout ce que je pouvais pour sortir de cette situation.

J'ai peur qu'il est fait du mal à Nissa et ça ne serait pas anodin.

Pendant que j'essayais de faire passer mon corps entre les barreaux la porte s'est ouverte et j'ai entendu des rires.

Ces rires ressemblaient à ceux du diable. Il faisait froid dans le dos, je n'avais jamais entendu ça. 

La personne marchait mais n'étais pas encore visible puisque la pièce était très peu éclairé.

J'entends les petits bruits de mon bébé, ce qui me rassura qu'un instant puisque j'étais maintenant face à l'homme qui faisait de ma vie un calvaire depuis ma naissance.

Je ne laissais rien paraître mais il était effrayant, je n'ai jamais quelqu'un d'aussi effrayant de la sorte. Il fait aussi peur en réalité qu'en photo.

Je dirais même que le diable lui même aurait peur de cette homme qui se tient devant moi.

J'étais juste là à le fixer et presque me pisser dessus puisqu'il tient Nissa dans ses bras.

Il me regarda de haut en bas.

?: il était temps qu'on se rencontre.

Il avait une voix aussi rauque que celle de Karim mais elle était aussi effrayante.

Je me sentais pas du tout bien en sa présence, il me met mal à l'aise et surtout à l'idée qu'il tient ma fille.

Moi : lâche ma fille voix cassé.

Ma voix s'est même cassé.

?: je dirais que c'est la personne la plus importante de cette pièce.

?: je ne fais pas d'inceste dommage en scrutant mon corps.

Moi : fait ce que tu veux mais laisse là.

?: ta fille va mourrir, je le sais et tu le sais.

Mon corps a frisonné à l'entente de cette phrase.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant