Amour criminel

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Précédemment

Docteur : bah alors Madame Karida qu'est-ce que vous faites ?

Moi : je rentre chez moi ça se voit pas ?

Docteur : mais on a encore des examens à faire.

Moi : j'en ai pas besoin.

Docteur : comme vous vous voudrez et félicitations.

-

Moi : félicitations ?

Docteur : oui pour le bébé. Vous êtes enceintes.

A ce moment là, je sais pas si je devais me jeter ou crier ou je sais pas. Je suis juste rester immobile ensuite j'ai pris ma tête entre mes mains en faisant les 100 pas.

Moi : vou...vous êtes sûr ?

Docteur : sûr et certain.

Putin, c'est fini. Imaginez si Karim l'apprend bah il aura gagner.

Qu'est-ce que je vais faire de cette enfant ? Je sais même pas si je suis prête à être une mère.

C'était pas dans mes projets ça. Non pas maintenant. On l'a fait que deux fois comment ça se fait wsh.

Une larme a coulé mais je l'ai vite essuyé.

Docteur : il y a un problème ?

Moi : de combien de temps ?

Docteur : 3 semaines.

Moi : 3 ? Donner moi un rendez-vous pour un avortement.

Docteur : ok vous êtes sur de votre décision ?

Je l'ai regardé de haut en bas.

Docteur : désolé. Bon la procédure peut-être un peu long mais vous inquiétez je vais faire de mon mieux.

Moi : merci.

Je suis partie me brosser les dents et me laver puis je suis sortie de ma chambre.

Et il a fallu que Karim soit là.

Karim : eh en me tenant le bras.

Moi : me touche pas.

Karim : t'es enceinte ?

Moi : je t'ai dit que jamais j'aurais un enfant avec toi.

Karim : Alika t'as même pas intérêt à cacher un truc.

Moi : va la bas.

Bref du coup il s'est levé et il a avancé. Je suppose que c'est lui qui m'a accompagné.

-
Des qu'on est arrivé devant la maison, je me suis dit que fallait que je lui parle.

Moi : c'est bon tu vas me laisser tranquille ou pas ?

Il a allumé un joint sans me calculer.

Moi : Nous deux c'est fini. Laisse moi tranquille. Maintenant on fait notre vie chacun de notre côté et si Musa commence à pointer son nez peut-être que la tu peux m'appeler.

Karim : Tu crois je suis un tahane ou quoi ? Parle à un gars et on verra.

Il avait l'air bien énervé vu comment il me parlait.

Moi : on verra alors.

Je suis sortie de la voiture et je suis rentrée à la maison me reposer un peu vu que demain c'est l'enterrement de Bruno.