Amour criminel

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Le lendemain,

Je suis restée dans mon lit la moitié de la journée. Karim s'est occupé de Nissa puisque j'ai décidé que j'étais dans cette état à cause de lui.

Vraiment il m'a montré que ça lui avait manqué. J'étais morte, tout mes os, mes articulations bref.

Il m'a apporté Nissa au lit.

Moi : mon bébé !

Karim : ta maman est malade.

Moi : c'est papa qui m'a blessé bébé.

Karim : lui dit pas ça hmara.

Je lui ai donné le sein et après je suis allé me laver tout ça.

D'ailleurs mon bébé aura 1 mois demain. Donc je lui ai acheté des jouets et des habilles qui devrait arriver aujourd'hui.

Moi : pourquoi elle joue avec tout ses billets ?

Karim : c'est son cadeau de 1 mois en avance.

Moi : mdr mes cadeaux sont mieux. Elle a même pas la valeur de l'argent.

Karim : tu crois qu'elle s'en bas pas les couilles des ensembles que tu lui achètes ?

Moi : oe mais les jouets. Elle y joue niamorodé.

Karim : ta gueule.

Je l'ai toisé du regard et je suis allé préparer à manger.

-

Deux semaines plus tard.

Tout se passe bien. Moi et Karim on s'est pas disputé et je pense qu'on pourrait franchement nous applaudir.

On était sortie un peu pour prendre l'air avec Nissa. Karim me racontait une histoire, j'étais concentrée mais pas trop genre j'ai eu un pressentiment.

Karim : wsh y'a quoi ?

Moi : je sais pas je sen-

Pleins de tirs d'armes ont retenti dans le restaurant. J'ai directement pris le siège de Nissa qui pleurait de peur et je l'ai mis sous la table et je me mise dessus pendant que Karim tirait en retour.

La voiture s'est en allé et les gens présent dans le restaurant criait et paniquait, certaines personnes ont même été touchés alors qu'ils n'étaient même pas les cibles.

Moi et Karim on est vite parti puisque la police tout ça n'allait pas tarder.

Nissa avait arrêté de pleurer puisque je la tenais dans mes bras.

Karim : c'était qui encore ça ?

Moi : c'est Musa, j'en suis sûr que c'est juste un avertissement.

Son visage était bien froncé. J'ai soufflé et j'ai regardé Nissa qui s'endormait. Je lui ai posé un bisous sur le front.

Je ferais tout mon possible pour qu'il ne lui arrive jamais rien.

On est arrivé à la maison, je suis partie la coucher et j'ai rejoins Karim dans le balcon fumant un joint.

Il avait un peu arrêté depuis mais bon.

Moi : arrête ça va rien arranger.

Karim : j'aime pas être stressé ça fait pd.

Moi : rire ta bouche mais vraiment.

Karim : soit je fume soit je me détresse avec toi.

Moi : tship t'aime trop ça.

Karim : faut qu'on le trouve.