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Jeudi

C'est aujourd'hui qu'on devait se rendre dans la boîte de Bruno.

Elle est fermé le jeudi, c'est donc pour ça qu'il a choisi ce jour, je suppose.

J'ai mis un ensemble noir avec des bottines. J'ai pris plusieurs armes et je suis descendue.

Comme d'habitude, Salim m'a fait un bisou sur le front comme une enfant et j'ai rejoins Moctar et Karim plus loin.

Moctar : on dit quoi ? (expression ivoirienne)

Moi : ça va.

Karim allait me tuer avec son charisme. Il avait une casquette lv noir avec un ensemble noir et une paire de tn, enfaite c'est même pas comment il est habillé, il a juste une prestance trop forte mais qui allait lui faire remarquer ?

J'ai joué les indifférentes comme d'hab.

On est arrivé devant la boîte à pied puisqu'il a garé la voiture plus loin.

Karim a pris un pied de biche assez spécial et Moctar a pris un chauffe et ils ont cassé la porte.

On est rentrés et ça semblait vide.

Donc on a commencé à se disperser pour chercher chacun de notre côté.

Moctar : ARh !

Puis un coup de feu.

Je me retourne et je vois Moctar au sol et un homme qui vise son arme vers moi, je lui ai tiré dessus et je me suis approché de Moctar.

Je ne savais même pas où Karim était.

Moctar : v..va chercher Karim.

Je suis allée vers l'endroit où Karim était et je suis tombée nez à nez avec lui. J'ai regardé à côté de lui et j'ai vu un homme à terre, j'ai donc deviné qu'ils s'étaient battus.

Il a remis sa casquette et son gilet et aller en la direction de Moctar.

Karim : conduit.

Il a aidé Moctar à marché jusqu'à la voiture et il s'est mis derrière avec lui pendant que moi je conduisais pour rentrer avec les indications bancal et presque morte de Moctar.

Mais bon fallait le maintenir conscient donc qu'il me donne les indications le stimulait.

-

Karim me jetait tout ce qu'il trouvait.

Moctar avait vraiment une vilaine blessure en plus. J'essayais de faire du mieux que je pouvais.

Karim : mets ça.

Moi : c'est pas fait pour. 

Karim : je t'ai dit mets. 

Moi : bah lève ton cul et viens soigner ton pote.

Il m'a regardé tellement mal.

Karim : continue.

Moctar : voix faible j...j..je va..vais mourrir et vous trouvez le moyen de ..v...vous embrouillez rire.

Karim a posé son joint, a pris le produit et l'a mis sur la blessure de Moctar.

Moi : pff.

Bref j'ai fait avec.

-

3h plus tard

Moctar s'était endormie et moi j'attendais qui se réveille pour voir si y'a un truc.

Moi même je commençais à m'endormir. 

Karim : va dormir.

Moi : j'ai pas sommeil.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant