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Tidiane : la dernière chose que je veux de toi avant qu'on en finisse, c'est un enfant.

On était 3 jours après que Karim m'est donné les fleurs, j'étais resté dans ma chambre à boire et fumer devenant spectatrice de chacun de mes mouvements.

Il venait dans la nuit de coucher à côté de moi et des fois me touchait, ça finissait en bagarre et j'allais dormir avec Fatou le laissant me chercher partout.

Enfin bon reprenons, il venait de me sortir ça.

Moi : rire un enfant ? Un enfant ?

Tidiane : t'as bien entendu.

Moi : je peux plus avoir d'enfants.

Tidiane : t'es sûr de vouloir me mentir ?

Moi : si tu veux.

Tidiane : peut-être que c'est Karim qui s'est pas s'y prendre, je vais te montrer moi.

Moi : rire Karim ? Pas s'y prendre ? Tu l'as pris pour toi ou quoi ?

Il m'a regardé avec un regard de haine.

Tidiane : je vais être méchant avec toi et c'est toi qui va faire la dépressive après.

J'ai souri en prenant une grosse gorgée de ma bouteille d'alcool.

Moi : je fais la dépressive parce que t'es jimpuissant, Karim il me manque trop rire.

Il s'est approché de moi et m'a prise par le cou.

Tidiane : je vais te baiser, Alika en baissant sa main vers mon entrejambe.

Je le regardais toujours enjoué de la situation.

Tidiane : je vais te faire pisser du sang de ta chatte et là on verra si je suis toujours impuissant.

Tidiane : depuis je me force à être gentil avec toi alors que t'es détestable.

Moi : t'es écœurant.

Tidiane : c'est toi qui me force à l'être.

Moi : n'essaye pas de normaliser ce que tu fais en me faisant passer pour la méchante, pathétique.

Il m'a lâché en me regardant longuement avant de sortir de la maison.

Au même moment, j'ai vu Fatou descendre des escaliers avec un sac.

Moi : où vas-tu ?

Fatou : je retourne pour la fête de l'aid dans ma famille madame.

Moi : tu peux arrêter de m'appeler madame je t'ai dit, c'est Alika mon prénom.

Fatou : désolé A...Alika.

Moi : sourire voilà. C'est quand la fête ?

Fatou : après demain.

Moi : tu peux repoussé ton départ à plus tard ? Car j'aime ta présence même si on se connaît pas autant que ça et si il y a un meurtre dans cette maison tu es la témoin la plus crédible.

Fatou : pas de soucis madame. Vous voulez venir avec moi.

Moi : je suis moitié junkie moitié alcoolique je vais pas te déranger dans ta famille.

Fatou : vous n'êtes pas la seule à boire dans Dakar, mes tantes même sont des soûlardes hein.

J'ai rigolé.

Moi : ok toute façon rien ne me retient ici.

Fatou : faut juste que Monsieur soit au courant.

Moi : t'inquiète pas pour ça, laisse moi juste faire une sieste histoire de revenir à la normal rire.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant