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Le lendemain,

Je fais ma routine tout ça et j'ai préparé un gâteau ensuite je me suis lavé mais j'avais trop la flemme de m'habiller. Je suis allée manger mon gâteau devant la télé.
J'étais au summum de mon ennuie.

Moi à Karim : tu fais quoi ?

Karim : pourquoi

Moi : non mais répond.

Karim : rien.

Moi : viens.

Karim : non

Moi : j'ai mal au ventre de ouf.

Il a vu mon message mais il n'a pas répondu, ce qui veut dire qu'il arrive. J'ai même pas la force de m'habiller orh je m'en fous toute façon je suis sous la couverture.

Karim : ouvre.

J'ai enroulé la couverture autour de moi et je suis allé lui ouvrir la porte.

Karim : t'as quoi ?

Moi : j'ai mal au ventre.

C'est même pas vrai.

Karim : montre.

Moi : t'es médecin ?

Karim : montre frère.

Moi : mais y'a rien à avoir j'ai juste mal.

Karim : des coups ?

Moi : oui.

Il s'est concentré sur son téléphone et moi j'ai posé mes pieds sur ses jambes.

Moi : tu veux vraiment pas me dire avec qui tu parles ?

Karim : non.

Je me suis rapproché de lui.

Moi : ok.

J'ai pris son téléphone et j'ai fait un regard de biche genre un peu sensuel tout ça.

Il m'a regardé un long moment, pourtant il savait très bien qu'on allait rien faire mais bon.

J'ai pris son visage et sans comprendre ce que je faisais, je l'ai embrassé délicatement.

Il m'a posé sur lui en califourchon.

Je sais vraiment pas à quoi on joue mais je sens que je vais perdre si on continue.

Vous savez quoi ? Je mets tout ça sur les hormones.

La vrai Alika n'aurait jamais pu tomber aussi bas.

Sauf qu'elle connu l'amour.

Jamais.

Bref on s'est lâché et il m'a fait un bisous sur le front avant que je mette ma tête dans le creux de son cou.

Il me manque tellement mais je peux pas. Je peux pas lui pardonner ce qu'il m'a fait pourtant tout, tout moi, tout mon esprit veut lui pardonner.

J'ai besoin de son énergie, j'ai l'impression d'être amoureuse. Putin j'en ai marre qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Moi : j'arrive pas sans toi.

Une larme a coulé mais il l'a vite essuyé. Manquait plus que ça, je me retrouve à pleurer dans ses bras.

Il caressait mon dos et en me serrant toujours dans ses bras. C'est pas moi ça, c'est pas Alika. Je me reconnais plus, je veux plus être cette Alika.

Je me suis relevé.

Moi : faut que tu partes et oublie ce qu'il vient de se passer stp.

Karim : tu comptes te voiler la face combien de temps

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant