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Ça fait 2 jours que je suis à l'hôtel.

J'ai vraiment pas aimé ce que Salim m'a dit. Même si il a pas tord, je le comprends mais jusqu'à croire que je sors avec l'ennemi et surtout Karim.

Il délire de ouf.

Je fais rien de mes journées, mon téléphone n'a même plus de batterie.

En plus j'ai rien, aucun habits, je passe mes journées soit toute nue ou soit en peignoir parce que je déteste mettre les mêmes habilles.

Ça a toqué à la porte donc j'ai vite mis mon peignoir avant de tomber sur Salim.

Salim : on y va sec.

Je lui ai claqué la porte au nez.

Salim : jvais casser la porte et tu sais très bien.

Moi : casse.

Il avait un coup de pied dedans.

Moi : Salim !

Il en a mis un autre puis j'ai ouvert la porte.

Il était tout souriant. Il est rentré et il s'est assis sur le canapé.

Salim : habille toi on rentre.

Moi : tu crois que t'es mon père ou quoi ? En plus jsuis une pute non ?

Salim : moi j'ai dit que t'étais une pute ?

Moi : arrête de faire genre t'as sous-entendu.

Salim : eh viens on y va.

Moi : non.

Salim : Alika on a quel âge ?

Moi : moi 21 et toi 22.

Salim : joue pas à ça avec moi.

Moi : sors.

Salim : non.

Moi : sors.

Salim : non. Eh on a des embrouilles on dirait un p'tit couple, oublie pas que je suis ton grand frère.

Moi : bon j'arrive.

Toute façon je voulais rentrer mais ma fierté que j'avais développé depuis peu ne me le permettait pas.

Je suis rentrée dans la salle de bain m'habiller et prendre le peu d'affaires que j'avais.

Salim : sale gamine va.

Moi : sérieusement j'ai pas aimé ce que tu m'as dit et même si t'as pas tord. Me le dit pas comme ça. Tu sais très bien que dans le monde si y'a bien la parole de quelqu'un qui me touche c'est toi.

Salim : j'étais vénère aussi.

Moi : tu me crois toujours pas ?

Salim : bon on y va.

Il a changé de sujet comme un lâche.

Amour criminel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant