Amour criminel

7

Deux semaines plus tard.

23h13

Je m'apprêtais à faire une livraison avec Salim et Sofiane.

Ces deux semaines ont été normal. Je n'ai eu de nouvelles de personne.

Sofiane : wsh c quoi cette endroit perdu ?

Salim : ramène l'argent et la ferme.

On est descendue de la voiture en voyant que y'avait une voiture juste en face de nous.

Deux hommes sont descendus et parmi eux un a attiré mon attention. Locksé, Renoi et assez grand.

C'est le gars qui voulait absolument me parler en Espagne.

J'espère qu'il va bien fermer sa gueule et faire comme si il ne me reconnaissait pas, il risque de m'attirer les foudres de Salim.

Du coup ils ont ouvert leur coffre et ils ont pris un sac.

Salim : Sofiane va compter.

Locksé : on a pas vu la cam comment ça il va compter l'argent ?

Salim : tu crois vraiment jvais me déplacer ici sans la cam.

Sofiane est donc parti compter l'argent. Il nous a fait un signe donc j'ai sorti les deux sacs de drogue et je les ai posés au sol.

En relevant la tête, j'ai le sourire du locksé. Putin, il m'a reconnue.

Salim : wsh il consomme du crack ou quoi lui ?

Locksé : vous devez me faire un prix amical jcrois en me regardant.

Salim : c'est bien ce que je me disais, tu consommes.

Locksé : je savais pas que t'était une mafieuse.

Moi : Sort l'argent.

Locksé : t'inquiète pas chef.

Il a pris les sacs d'argent et me les a tendus.

Moi : Sofiane va les prendre.

Locksé : non toi viens les prendre.

J'avais envie de le gifler. Il m'énervait et énervait aussi Salim qui essayait de comprendre la situation. 

Salim : eh gros si tu veux pas finir avec une balle dans la tête envoie les sacs et ferme ta large gueule.

Il a rigolé avant de donner les sacs à Sofiane. 

Locksé : au revoir en me faisant un clin d'œil.

Je l'ai fusillé du regard et je suis rentrée à mon tour dans la voiture. 

Salim : c'était qui lui ?

Moi : quand j'étais en Espagne. Il était dans le même Hôtel que moi.

Sofiane : on dirait qu'il te connaissait plus que ça.

Moi : ferme ta gueule Sofiane.

Salim : j'espère qu'il s'est rien passé entre vous. 

J'ai soufflé avant de tourner ma tête vers la fenêtre jusqu'à la maison.

Les gars étaient en bas avec des meufs pendant que j'étais dans la chambre à Salim à regarder la télé.

Jusqu'à que je reçoive un message. 

Amir : viens on bouge.

J'ai réfléchis quelques minutes et j'ai accepté.

Moi : quel heure ?