Ponzona || D. Gray Man

Chapitre 12

Note : Hello ! Encore un chapitre deux fois plus long que d'habitude.  J'espère qu'il va vous plaire ;). La suite du smut Tykivi :p. Du fluff est au rendez-vous les enfants, du fluff ! 

Bonne lecture ! 

—Respire bien, mon chéri. Tu vas sentir une légère pression.

Putain, il est trop doux avec moi, j'aime trop ça.

Voilà ce que pensait Lavi, attendri par la douceur verbale de son amant du soir. Il n'avait pas envie que ça s'arrête entre eux. Il espérait vraiment que Tyki voudrait le revoir.

Légère, ce n'est pas l'adjectif que Lavi aurait employé lorsque Tyki rentra deux doigts lubrifiés en lui. Ils étiraient son trou du cul et bordel, il ne savait pas s'il aimait la sensation ou s'il trouvait ça atroce. Ça brûlait un peu, c'était comme... si quelque chose — en l'occurence les membres de Tyki — s'insinuaient profondément en lui. À côté de ça, il bandait toujours comme un âne avec la façon dont Tyki le caressait. Il l'avait même pris en bouche. Première fois qu'on le suçait, il était toujours tombé sur des partenaires qui ne voulaient pas s'y essayer — ce qui ne le gênait pas, puisqu'il pouvait prendre son pied dans une main ou un vagin, c'était tout aussi bien.

La bouche de Tyki était toutefois quelque chose d'exquis. Il avait cru venir lorsque ses lèvres s'étaient fermées autour de son gland, sa bite glissant contre sa langue, son palais, pour venir dans sa glotte. Tyki l'avait pris en entier. Sans être muni comme un étalon, Lavi n'avait pas non plus un haricot entre les jambes. L'homme ne paraissait pas avoir de réflexe vomitif. Il devait être habitué à faire ça.

Lavi ne savait pas s'il était légèrement anxieux — avec combien de mecs ce type s'était envoyé en l'air ? Combien de meufs ? Ça le complexait à peine — il était aussi excité.

Tyki le suça gentiment, ses doigts étirant son trou pour faire de la place à l'intérieur. Il fallait chauffer le muscle pour qu'il soit plus maniable. Concrètement, Lavi s'en doutait. Il se laissait faire, étouffé des petits gémissements dont il ne savait pas s'il provenait du plaisir, de l'envie de sexe, ou de la légère douleur. Sans doute de tout à la fois.

Ses doigts étaient sacrément lubrifiés, aussi, quand il en rajouta un troisième, Lavi cria, se contractant. Tyki retira son doigt et embrassa sa cuisse.

—Désolé. Je vais rajouter un peu de lube, d'accord ?

Lavi hocha la tête. Tyki était vraiment très doux. Il tartina sa main de lubrifiant, et ses doigts rentrèrent facilement à l'intérieur. Lavi dut serrer les dents — lubrifiés ou non, ça restait un muscle sous pression, et c'était vraiment quelque chose de dur à détendre. Toutefois, il massait ses parois intimes et ne mit que peu de temps à trouver sa prostate. Lavi crut devenir fou sous le plaisir, ça envoyait des jets de bien-être dans son corps jusqu'à son pénis. Il regardait Tyki avec gêne, mais aussi une envie incommensurable.

Merde, c'étaient ça que ressentaient les filles avec qui il le faisait d'habitude ? Il se sentait horriblement gêné. C'était bien, bien sûr que c'était bien. Sauf que n'ayant jamais fait ça, il avait peur de trop réagir. C'était vraiment bon. Il fallait aussi de la confiance pour se laisser toucher ainsi.

Et il avait en effet une curieuse impression d'être bête à laisser un inconnu lui mettre des doigts dans le cul parce qu'il était un beau parleur avec une jolie tête et une jolie queue.

—Tyki... plus fort, s'il te plaît.

—Oh ? Serais-je au bon endroit ?

Avec un rictus coquin, il garda les doigts tendus, massant d'abord doucement la paroi, Lavi serrant les dents à la stimulation. Puis, il les ourla et se mit à effectuer des mouvements de crochets. Le sexe tendu, Lavi ferma les yeux sous la sensation intense.