Chapitre 16 - Héritage

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- Nox ?

- Finn, le réseau Olsen est déjà rallié au Coleman. Ça ne sert plus à rien de faire affaire avec eux, leur accueil s'est seulement composé de balles, et de menaces.

- Comment ils ont pu faire aussi vite, c'est n'importe quoi.

- Je me suis fait la même réflexion, mais plus rien ne m'étonne venant d'eux.

Je me tenais à l'entrée du bureau à regarder Finn faire des allés retours dans celui-ci. D'autres hommes étaient installés sur le canapé en cuir, écoutant la conversation attentivement.

Mais la révélation de Nox ne m'inquiété en rien, ce qui me préoccupait était de savoir comment Abi se portait. Alors je pris le téléphone des mains de Finn.

- Est-ce qu'Abi va bien ?

- Elle va bien, on est partis à temps avant que cela ne parte plus loin. Finn, j'aurais besoin des numéros des prochains réseaux, pour éviter de recevoir le même accueil, si possible.

Le portable me fut arraché par son propriétaire, un homme qui se trouvait contre le mur me poussa vers la sortie sous les ordres de Finn.

- J'ai le droit de rester, ça fait partie du marché, je dois avoir toutes les informations.

- Tu les auras demain en réunion, la plupart des choses qui vont se dire concernent mon réseau, rien avoir avec toi.

D'un mouvement de tête, il fit comprendre à l'homme de me faire sortir. Je retirai mon bras de la main de l'homme et me dirigeai seule vers la sortie.

J'avais la tête en compote, il fallait vraiment que je dorme quelques heures avant de reprendre les entraînements, demain.


Un cri me réveilla en sursaut, puis quelques secondes après, un autre. Je me précipitai pour sortir de ma chambre, en prenant avec moi une chaussure à talon. J'avançais dans le couloir sur la pointe des pieds, les cris se faisaient de plus en plus forts. Mon cœur pompait mon sang à toute vitesse, l'adrénaline montait en moi.

Arrivé à l'étage du dessus, aucune lumière n'éclairait le couloir, mais celle du jour me permettait de mettre un pied devant l'autre. Mes mains seraient un peu plus la chaussure, j'espérais qu'une personne de cette maison rapplique au plus vite.

Je pris sur ma gauche en suivant toujours les hurlements et tombai nez à nez avec Lou qui posa aussitôt sa main sur sa poitrine.

- Bon sang, tu m'as fait peur, ça va pas d'arriver comme ça.

- Désolé, j'ai entendu des cris, je suis venue voir ce qu'il se passait.

- Et c'est pour cette raison que t'as un talon dans tes mains ?

- Oui, tu voulais que je me défende avec quoi sinon ?

Il pouffa de rire et m'emmena plus loin.

- C'est mignon de ta part de vouloir chasser les méchants, mais les seuls cris que tu entends sont de plaisir. Me dit-il dégoûté.

- Je ne comprends pas, j'ai entendu hurler.

- Un des nombreux talents de mon frère.

Je reculai vers les escaliers tout aussi dégoûtée que lui, voire plus. Cet homme ne dort jamais ?

- Je ne veux rien savoir, ce ne sont pas mes affaires. Dis-je en partant aussi vite que je suis arrivée.

La porte de la chambre en question s'ouvrit sur Bailey. Elle se recoiffa en traversant le couloir et constata notre présence. Elle nous dévisagea quelques secondes et fronça ses sourcils soigneusement dessinés.

L'espoir est mauvaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant