Excuse du rapprochement

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Il fait froid.
Il fait sombre.
Le temps trompe les jours.

Le soleil caresse le sol blanc de ce mois de février, la fessant fondre doucement ce qui la couvre. Des empreintes de pas sont imprimés dans ce manteau qui recouvre la terre.

La lumière matinal s'infiltre timidement dans la chambré refait récemment. Le rideau noir recouvre presque l'entièreté de la fenêtre. Ce rayon de jour se pose sur le sol, recouvert de divers vêtements.

Contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser, ces vêtements qui jonchent le sol sont des changements, laissant le textile sur le sol par pur flemme.

Le propriétaire, si c'est le mot qualifié pour, de cette pièce est réveillé, observant la seconde personne auquel le lit est partagé, endormi. Leur corps, bien trop chaud par la couverture, qui recouvre leurs membres corporelles, sont collé, si ce n'est que l'un est presque sur le corps de l'autre.

Sa main passe dans les cheveux, plus doux qu'il ne l'aurait cru. De son autre, il le ressert dans ses bras, comme si d'un coup, il se réveille, seul, dans cette chambre bien trop grande pour lui seul.

- Pourquoi aimes-tu tant me caresser mes cheveux le matin?

La voix endormi, rauque par le sommeil lui fait sourire. Il pose un baiser sur le front avant de plonger son regard émeraude dans le plafond blanc.

- Peut-être que ça détend, murmure-t-il. Tu ne trouves pas?

Pour seul réponse, la seconde personne s'enfoui, si possible, contre le corps de l'autre, fuyant cette question.

Oui, ça détend. Mais tel est la fierté qu'habite son corps, l'admettre sera mission impossible.

- Tu fuis la question, Katchan.

- Laisse moi.

Dans le rire naissant du vert, une étincelle de moquerie est facilement distingué. Et pour lui faire comprendre que sa moquerie n'est rien d'autre qu'énervant, sa main, formant un poing frappe le torse. Cela n'a pas l'effet voulu. Au contraire, le rire simplifie.

Le blond se redresse, observant le vert rire à ne plus pouvoir respirer. Il soupir, posant sa main sur la bouche du second. Il attend quelque second avant de le revoir sérieux.

- Tu as fini de te foutre de ma gueule, maintenant?

Le vert hoche la tête et lècher la main de Katsuki. Ce dernier se met à crier, enlevant directement la salive sur sa main sur le drap, toujours sous le rire moqueur du vert.

- Deku! Tu fais chier, merde!

Reprenant ses esprits, Izuku se redresse et entoure le corps de l'oméga de ses bras. Il pose sa tête sur l'épaule, le visage contre le cou. Il se délecte de l'odeur qu'émane le blond. Sucré, vanillé.

- Mooh ... Petit Katchan va me faire la tête?

Sans contrôler son corps, un frisson parcour son dos. Il hais son corps actuellement. Mais Midoriya ne dit rien, rigolant des rougeurs naissantes sur les joues du Bakugo.

- Ta gueule!

Le rire simplifie une nouvelle fois dans la pièce, amplifiant les couleurs sur la peau laiteuse du blond.  Décider à ne pas passer le temps à squatter le lit, le vert essaye de se lever sous les plaintes du blond.

- Non. Attend, pleurniche Katsuki.

- Que se passe-t-il, Katchan?

Le visage proche de l'autre, l'oméga grogne de gêne. Il tire sur le bras du Midoriya tout en observant à l'opposé du vert. Ce dernier se rallonge laissant le blond s'affaler contre lui.

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