Amnésie

Chapitre 13.

Quelqu'un se tient devant nous, nous sentons sa présence. Je serre la main froide de Lydia. À nous deux nous formons un bloque de glace.

- Qui est-ce ?! provoque Lydia.
- La question n'est pas qui je suis mais qui êtes-vous réellement ?

La personne murmure ce qui fait que nous ne pouvons déterminer son sexe. Je sens Lydia se débattre.

- Lydia, Lydia qu'est-ce qu'il y a ?! Rallume la lampe ! je m'écrie.
- J'arrive pas à rallumer !

Je tâte le sol mais la seule chose que je sens est une matière mouillée. Je retire ma mis en poussant un cris. Lydia me demande ce qu'il y a mais au lieu de lui répondre, j'élance ma jambe au devant et essaye de toucher la personne.

- Oh oh ! Tu crois pouvoir me toucher ? Impossible.
- Que voulez-vous ?! je demande.
- Je ne veux rien... Juste vous tourmenter, vous détruire.
- AHHHHHH !

Lydia est projeté en bas des escaliers. Je m'affole alors qu'elle hurle. J'ai peur pour elle, vu la vitesse à laquelle elle s'est retrouvée en bas elle doit sûrement avoir quelque chose de cassé. Je me lève, les genoux tremblant. J'ai la boule à la gorge et les larmes aux yeux. Je suis sur le point de pleurer, je hais être seule dans le noir surtout en présence de quelqu'un qui nous veut du mal.

Je me dis qu'il est sûrement à côté de moi, ou pire encore, à côté de Lydia. J'aimerais être courageuse, trouver un moyen de sortir, d'appeler quelqu'un mais mon téléphone est resté dans le salon et je pense que celui de Lydia aussi.

- Allumez la lumière ! je cris.
- Même si j'allumais la lumière, vous ne me verriez pas, et puis... Je trouve ça très excitant, le noir. Alors que moi je peux vous voir, vous, vous ne pouvez pas.
- Et bien si on ne peut pas vous voir, allumez la lumière, ça sera peut-être moins jubilatoire mais au moins on sera à égalité.
- Non... J'ai dix coups d'avances sur vous.
- C'est bien. Maintenant : al-lu-mez.

La lumière s'allume. Lydia, où est Lydia ? J'avance à toute vitesse jusqu'en bas, je tourne la tête de chaque côté et l'aperçois avec un ruban dans la bouche et les mains attachée. Elle couine en me voyant. J'accours et la détache, seulement une question survient : pourquoi l'attacher, accorder ma faveur en allumant la lumière sachant que je peux par la suite la détacher ?

- T'as quelque chose de pointu ici ? je demande.
- Ouais... Y'a une boîte à outils...

Je lui attrape la main et lui donne une petite pression. Je la fixe dans les yeux bien déterminée à essayer de lui donner du courage - bien que je n'en ai pas.

Alors que nous commençons à avancer - Lydia boite -, nous sommes arrêtées car nous nous cognons contre... Rien. Quelque chose nous bloque, une vitre invisible.
Je serre les dents, Lydia se met à cogner de toutes ses forces.

- Je suis là.

Nous tournons la tête dans tous les sens. Où "il" est ?!

- Derrière vous !

Je suis projetée contre la vitre d'une force surhumaine. Ma vision se brouille. Noir.

Je suis dans l'avions, je n'entends rien. Je suis projeté vers la cabine de l'avion. L'homme au visage spécial s'y trouve. Il avance petit à petit derrière le pilote. Avec horreur de remarque que d'affreuses griffes lui sortent des doigts. Le pilote se retourne en sursaut. Mais où est le deuxième pilote ? Là n'est pas vraiment la question. La question est plutôt de savoir ce que l'homme veut faire au pilote. Je peux réfléchir.

L'homme ouvre grande sa bouche et de grandes dents couvertes de bave apparaissent. Il lève sa main et griffe le pilote au visage pendant plus de cinq minutes. C'est horrible à voir, je ne peux fermer les yeux, je ne peux rien faire vu que je ne suis rien. Le sang gicle sur la vitre et le tableau de bord. J'essaye de changer de pièce mais rien à faire je ne bouge pas.

Le sol tremble et je suis de nouveau à côté de Lydia, dans son sous-sol. Elle me regarde les yeux grands ouverts et balbutie. Je lui demande ce qu'il se passe et elle n'arrive toujours pas à articuler. Je laisse tomber et nous nous précipitons vers la boîte à outils, le mur invisible a l'air d'avoir disparut. Je me sens plutôt sereine, je ne sais absolument pas pourquoi. Peut-être que n'est parce que je viens de voir un homme se faire attaquer par une sorte de... Loup-garou ?

Lydia attrape un tourne visse et un marteau et nous gagnons le haut des escaliers où se trouve la porte. Pas besoin d'outil : elle est ouverte. Ce qui est étrange. Stiles est étendu sur le sol et se relève d'un bon.

- Stiles tout va bien ? je me surprends à poser mes mains sur ses épaules pour m'assurer qu'il va bien.
- Euh... Je crois m'être endormi, répond-ils.
- Tu ne t'es pas endormi... Il y avait un esprit, quelque chose du moins... Dans la cave... Avec nous...

Son regard passe de Lydia à moi pendant une bonne minute. Il va falloir qu'elle m'explique comment cette chose est partie alors que j'étais absente mentalement. Que lui a-t-elle fait ? Elle n'a pas l'air dans son assiette alors je décide de lui poser la question plus tard.

Mais je me rappelle, un plan diabolique. J'ai la vague sensation que ce ne sont pas mes souvenirs... Le plan diabolique était de... nous détruire.

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À votre avis que s'est-il passé ? Qu'a fait Lydia ? Qui est cette "chose" !
Si vous avez une idée, n'hésitez pas à commenter ! :)