L'ange Maudit ( Livaï x Reader )

Chapitre 14:

Une nouvelle fois seule dans cette maudite pièce. Je me demande combien de personne sont mortes ici ? Vaut mieux pas y penser...

Et comme à chaque fois que j'étais seule, je remettais ma vie en question.

Pourquoi a-t-il fallu qu'ont choisisse moi ; la dépressif de service qui ne sait rien faire à part tuer. 

Mais bon je ne vais pas me plaindre, au moins ici je suis logée, nourrie et tout ça gratuitement. Peut-être que pour une fois je peux essayer de faire un effort et essayer de me faire des amis, des vraies amis digne de confiance et qui peuvent comprendre ce que je ressens. J'ai été seule toute ma vie, on m'a abandonné puis recueilli mais cela n'était que par intérêt. Peut-être que grâce au travail que je vais faire ici, je vais oublier tout mon passé et me mettre à marcher de l'avant, enfin quitter toute cette horreur.

Enfin bref, ça c'est ce que j'espère mais est-ce que ça va vraiment se réaliser ?

Après cette dernière pensée, je me mise à pleurer, trop de chose que je ne sais pas, tout est flou dans ma tête et est-ce que je mérite vraiment ma place ici ? Seul l'avenir nous le dira.

Je fini par m'endormir doucement avec quelques larmes qui terminèrent de couler.

La porte s'ouvrit d'un coup et je me réveillais en sursaut.

Un garde se tenait devant moi.

Garde : Si vous voulez bien me suivre pour aller au réfectoire.

[t/p] : Bien sûr.

On quitta l'infirmerie, direction le réfectoire.

Durant ce cours trajet, je tentais d'obtenir plus de réponse en posant des questions au garde.7

[t/p]: Vous savez ce que je vais faire ici, maintenant ?

Garde : Vous avez sûrement plein de question à me poser, mais la seule chose que je peux vous dire est que vous allez pendant quelques mois vous entraînez ici pour améliorer vos capacités physiques et que la personne charger de votre surveillance sera Livai Ackerman en personne.

[t/p] : Il a bien fallu que sur toute les personnes présente dans le Bataillon ça soit Livai...

Garde : On sait tous les deux que ça ne va pas être facile pour vous, mais le combat n'a jamais était facile et il faut faire des sacrifices dans la vie pour arriver à son objectif. Je suis sûr que vous allez progresser très vite avec le Caporal-chef.

A la fin de sa phrase, nous étions arriver devant le grand réfectoire. Il y avait tellement de monde que je n'étais pas habituée à voir autant de personnes. Le garde ne m'accompagna pas dans la salle et de toute façon personne me calculais et c'était mieux comme ça.

Je pris un plateau et m'asseyais sur une table seule. Durant mon repas personne ne me dérangea.

J'avais tout dévoré en quelques minutes, je n'avais pas mangé depuis le matin et c'est vraie que la faim se faisait ressentir dans mon estomac.

Mais une fois terminé, il n'y avait plus le garde de tout à l'heure alors je décide de partir hors du réfectoire, si quelqu'un me voit sans garde ou sans un membre du Bataillon je vais probablement me faire découper la tête.

Mais maintenant je sais que j'ai plus rien à craindre donc les règles sont la dernière chose de ma priorité.

Pour me détendre un peu, je suis allée dehors et sentir une brise fraîche n'était pas de trop.

Je m'assis à côté de la porte où je suis sortie et j'enrobais mes jambes avec mes bras. Je regardais le soleil se couchait petit à petit. C'était si beau et si doux que je me sentais libérée. Le silence était si calme et tout était parfait comme dans un film romantique, malheureusement ou heureusement plutôt, je n'avais pas de Roméo ou plutôt de Jack.

Hanji vient tout gâcher.

Hanji: Ca fait je sais pas combien de temps qu'ont te cherches, on t'as dit les règles et tu ne l'ai respecte même pas !

[t/p]: J'étais la depuis le début, je me suis pas enfuie, je suis juste partie prendre l'air et je préfère être seule ici qu'avec quelqu'un qui trimballe partout comme un ch...

Pendant que je parlais Livai arriva.

Livai: Hanji tu l'as trouvé ???

En me voyant je crue qu'il allait exploser. Je me mise directement debout et choisie de fermer ma bouche.

Livai: Tu n'est pas censée être ici, je te jure que la prochaine fois que tu refais ça on va t'attacher comme un chien parce que tu n'est même pas fichue de suivre les règles comme un bon toutou.

En même temps qu'il dit ses mots, il se rapprocha à quelques centimètres de mon visage et je le regardais droit dans les yeux, il voulait me traiter comme un pauvre chien ? Très bien.

[t/p]: Sauf que moi comparé à vous, je n'ai pas besoin d'une muselière pour me taire.

Je crachais cette phrase avec de la haine et du dégout dans mon regard et dans les mots. Le Bataillon n'avait pas besoin de me traîner en laisse partout. 

Mon seule but dans la vie est d'être libre, et avec quelqu'un qui me traîne partout, ce n'était tout sauf de la liberté. Donc j'essaie de la trouver autrement.

Mais le Caporal-chef n'était pas de cet avis.

Je crois que j'ai dépasser une nouvelle limite en disant ça, en même temps il m'a cherché et je n'étais même pas d'humeur à plaisanter.