L'ange Maudit ( Livaï x Reader )

Chapitre 32:

Pendant qu'il est parti, je cherchais une solution, mais aucune solution ne me venait à l'esprit. 

Je ne pouvais pas tuer le boss, il est beaucoup trop fort, de plus, je peux pas demander à Livai de le tuer parce qu'il fera qu'empirer les choses. Je veux dire par là, que le boss à un réseau très sophistiqué et que s'il s'avérait qu'il meurt, tous les autres gang rattachés viendrait tuer Livai ainsi que tous ses proches.

Je sais à quel point le boss est puissant car j'ai travaillé pour lui. Il a fait beaucoup d'alliance et il a une très bonne organisation. 

Durant la période où j'étais avec lui, plusieurs personnes ont essayés de s'en prendre à lui, mais aucune a réussi à prendre sa place... Je n'ai aussi jamais revue les personnes qui se sont révoltées contre lui. Ce qui est sûr, c'est qu'elles ne sont pas en train de faire bronzette à la plage.

Voilà pourquoi je n'ai jamais osé partir, il serait où me retrouvais car il est loin d'être bête et il ne me connais que trop bien pour savoir où j'allais allé. En plus, le boss avait réussi à faire de l'organisation une maison pour moi. Il m'avait aussi appris à me battre. Je lui devait des services, c'est pour ça aussi que je ne suis jamais partie.

Enfin bref, je savais pertinemment que dans ce combat j'avais déjà perdue, s'il s'avérait que je me batte contre le boss avec Livai, il était évident que Livai essayerait de me protéger et ne penserait pas à sa propre vie.

Puis je n'étais pas assez forte contre le Boss, même avec Livai, à deux on ne pouvais pas faire le poids contre lui, il était beaucoup trop puissant. Puis même si on arrivait à le tuer, avec toutes ses connexions, tout le monde serait à nos trousses et je suis quasiment sûr que nous aurions très peu de chance pour survivre.

Et je ne voulais pas que le boss est le plaisir de me tuer ainsi que Livai, je préférais mourir dans les mains de quelqu'un d'autre que de lui.

J'avais pas vraiment de solution et la seule idée qui a abouti à toutes ses réflexions et que c'est moi la source du problème, mais je peux pas partir, je ne peux pas quitter le Bataillon. Ici c'est ma maison, une nouvelle maison remplie de bonheur. J'étais repartie de zéro et j'avais refait ma  vie dans un nouveau lieu loin du boss.

Quelqu'un rentra dans la salle, c'était Livai et un plateau dans la main.

[t/p]: Merci beaucoup !

Livai: De rien, reprend des forces gamine.

[t/p]: Répète pour voir?

Livai: G.A.M.I.N.E.

[t/p]: Je te jure que si je pouvais me levais d'un coup, je t'arracherais les deux jambes !

Dis-je ironiquement.

Livai: J'aimerai bien voir ça alors, toi, battre la personne la plus forte de l'humanité !

Il avait quand même un sacré melon pour répéter cette phrase tout le temps.

[t/p]: Qui te dis que tout le monde pense ça ?

Livai: Tout le monde le dis.

[t/p]: Sauf moi !

Il me regarda d'un coup et il me voyait avec un sourire narquois et je tirais la langue pour pigmenter mes propos.

[t/p]: C'est bon je rigole, est-ce que je pourrais avoir mon repas, s'il te plaît ?

Livai: Que si tu avoue que je suis l'homme le plus fort de l'humanité.

S'il continue sur cette lancé, sa tête va s'envoler et il est tellement petit que tout son corps partira avec et il ne fera plus qu'un avec le ciel.

[t/p]: Attention ta tête commence à gonfler, tu vas bientôt toucher le plafond.

Livai: J'ai toujours pas entendu la phrase magique.

Dit-il avec un sourire malicieux.

Il sait que j'ai faim et que j'allais céder dans un moment proche.

[t/p]: C'est bon tu as gagné, j'avoue, tu es l'homme le plus fort de l'humanité.

Livai: Je préfère ça.

Puis il me donna mon plateau, je le remerciais puis je commençais à manger. Livai, quant à lui, c'était poser sur un fauteuil à côté de mon lit.

Il me regardait avec des yeux vides, il devait penser à quelque chose d'important, pensais je.

[t/p]: Tu penses à quoi ?

Livai: Je me demandais qui avait bien pu faire tout ça, cette personne peut très bien être du Bataillon comme elle peut être extérieur. Est-ce que cette personne a fait ça parce qu'elle a quelque chose contre toi, ou juste pour son plaisir personnelle. Tch, cette histoire m'agace.

[t/p]: Ça sert à rien de chercher un coupable, on va jamais le retrouver, on a aucun indice. Puis cette personne a eu ce qu'elle voulait, tant mieux pour elle, et tant pis pour moi, mais la prochaine fois je serais plus vigilante.

Livai: Tu remets réellement la faute sur toi ???

[t/p]: Non, je dis simplement que je devrais plus être sur mes gardes.

Livai: Tu te rends compte qu'on t'as fait du mal gratuitement, tu n'as rien à te reprocher, dans aucun cas ce n'est de ta faute et encore moins un manque de vigilance. Ce type si je le croise, crois moi qu'il ne va pas s'en sortir vivant.

Je ne répondis pas, et je continuais de manger. Une fois terminer, Livai m'aida à me relever et pas à pas j'allais dans ma chambre.

Il partit parce qu'il devait diriger son escouade et il m'avait promis de revenir le soir même.

En attendant, des personnes sont venues pour savoir ce qu'il c'était passé hier soir, une fois que les personnes soient parties, je me suis mise à écrire.

Pendant des heures, j'écrivis toutes sortes de choses, surtout sur ma vie, quelques écritures consacrées à mes pensées et tout ce qui m'entourais. J'avais peut être une idée derrière la tête, j'ai envie de dire sûrement, je ne savais plus vraiment ce que je faisais mais je veux laisser une trace de mon histoire si je devais partir.

Le soir arriva très vite. Livai revint dans ma chambre avec deux plateaux et avec une tonne de papier dans la main. Je savais même pas comment il faisait pour faire tenir tout ça sans rien faire tomber.

[t/p]: Comment c'est passé ta journée ?

Livai: Très bien, mais pas aussi bien qu'avant puisque tu n'étais pas là. Et toi comment vas-tu ?

[t/p]: Mieux que ce matin, j'ai pu me reposer.

Livai: Tant mieux. Voilà ton repas.

Dit-il avec un sourire sincère.

Il déposa un plateau sur le lit et je quittais mon bureau pour le rejoindre sur le lit et ainsi discuter.

On discutait de tout et de rien, puis peu après, Livai parti pour reposer nos plateaux et j'en profitais pour me changer en pyjama.

Il revient et ce mis à mon bureau en prenant soin de reprendre toutes ses feuilles et ainsi commencer son travail nocturne.

[t/p]: Tu ne viens pas dormir ?

Livai: Désolé, je dois d'abord terminer ses papiers pour demain.

[t/p]: Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave.

Je lui fit un gros câlin, avant de l'embrasser et me coucher.