Chapitre 18:

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Puis nous partîmes du réfectoire direction ma chambre, pendant le trajet Petra faisait que de me parler, elle me disait qu'elle était si heureuse d'avoir enfin une fille avec elle dans l'escouade et qu'on pouvais faire tellement de chose ensemble comme du shopping etc...

Je répondais « oui » à chaque fois mais je ne l'écoutais pas vraiment j'étais surtout perdue dans mes pensées.

Petra: [...] et voilà tu es arrivée!!!

[t/p]: Merci de m'avoir accompagnée.

Petra : C'était un plaisir !!

Puis elle partit avec un grand sourire.

J'étais de nouveau seule ici.

L'ennuie s'installa rapidement dans la chambre et j'avais franchement rien à faire.

Mais j'étais quand même très fatiguée de la nuit donc je m'endormis très rapidement dans le lit.

Je rêvais du Bataillon, que je faisais une expédition extra muraux et qu'un titan me prenais. Il me regarda de son grand œil et me mangea.

Je me réveillais en sursaut. C'était si réaliste.

J'essayais de retenir mes larmes, je voulais pleurer parce que je ne voulais pas mourir comme ça, pas de cette façon.

Je repris vite mes esprits et contempla la pièce.

Le soleil avait quand même pas mal continué sa course vers l'ouest dans le ciel et je regardais la petit horloge au dessus du bureau. Il était environ 17h, j'avais bien dormi cela dit.

Je me levais tout doucement du lit, avec la tête qui tournait.

Je me rappelais dans le calme le rêve que j'avais fait. Il n'était pas très joyeux mais bon il reflétais mon état actuel.

Ce que je trouvais le plus réaliste, c'est que je me laissais manger et je ne contestais même pas après ce géant monstre.

Enfin bref, après un doux réveil, j'allais au bureau et écrire sur les feuilles. Au départ je n'avais pas d'inspiration et je ne savais pas vraiment quoi écrire. Puis je décidais d'écrire mes états de pensées et tout ce que j'avais sur le cœur. Au début, je ne savais pas vraiment par quoi commençais mais je décidais de commencer parle commencement, c'est-à-dire mon enfance. D'où je viens, ce que j'ai vécue, l'abandon par mes parents, puis par « l'adoption »du « boss » et tout ce que j'ai fait pour lui.

Il m'a bien fallu trois page pour parler de tout ça. Il me restait pas vraiment de papier et je ne pouvais donc pas écrire plus sur moi.

Ce n'est pas si grave, j'irais en demander à Livai quand il viendra. Enfin, si il viens bien sûr.

Malheureusement, je n'avais pas vraiment de quoi m'occuper donc pour attendre le temps qui passe cela dit trrrrèèsss lentement, sur la dernière feuille présente devant moi je me suis mise à dessiner. Je n'avais pas vraiment de talent dans l'art mais c'était peut-être le moment d'essayer quelque chose que je n'avais jamais vraiment essayée.

J'avais réussi à dessiner une fleur, enfin des coups de plumes par ci et par là qui me laisser croire à une fleur qui était dessinée. Ce n'était pas trop mal pour un début, j'avoue que je me surprise moi-même avec la fleur. Puis je continuais à dessiner d'autres choses, peut-être que ceux-ci était moins bien réussi que la fleur mais j'étais quand même fier de moi.

J'avais été occupé 2h avec l'écriture de mes péripéties et des coups de crayons sur mes dessins.

On toqua à la porte au même moment. Livai l'ouvrit comme à son habitude et n'attendait même pas ma réponse pour qu'il entre.

Le jour où je m'habille et qu'il entre au même moment ça va vraiment chauffer pour lui.

Il se posa devant l'entrée, avec les bras croisés à son habitude.

Livai: Viens avec moi, juste avant d'aller manger tu dois aller à l'infirmerie pour ton bandage.

[t/p]: D'accord j'arrive.

Puis nous partîmes comme d'habitude dans les couloirs du QG.

Nous arrivions enfin à l'infirmerie où, par ma grande surprise il n'y avait personne, même pas Hanji.

Livai: Assis toi sur le lit.

Je m'assis sans contester ses ordres. Il avait l'air plutôt calme et pris le matériel nécessaire puis se retourna vers moi.

Pendant ce temps, j'enlevais ma chemise pour qu'il voit la plaie. Il enleva le bandage et il mis ses mains froide sur la plaie. Il me soigna d'une manière très délicate.

Le silence régnait et Livai le brisa après quelques secondes.

Livai: Ça à l'air de bien cicatriser, on va surveiller ça tous lesdeux jours mais il n'y a plus de risque d'infection.

[t/p]: Merci de vous occupez de moi.

Livai: Je fais ça pas par plaisir mais parce qu'Erwin me l'a demandé. Tch.

Il m'avait brisé le cœur en disant cela. De toute manière je savais bien que j'étais pas ici pour faire copain copain.

Mais je décidais de ne pas prendre en compte sa dernière phrase et je changeais de sujet.

[t/p]: J'avais une question hors sujet ; est-ce que vous savez où je peux trouver d'autres feuilles s'il vous plaît ?

Livai: Si ce n'est que ça je t'en rapporterais, il t'en faut combien ?

[t/p]: Eu... je ne sais pas trop, peut-être une dizaine si vous pouvez.

Livai: Mais pourquoi tu veux autant de papier, je croyais que tu en avais déjà ?

[t/p]: C'est juste pour passer les longues heures d'attente dans la chambre. Il n'y a pas vraiment grand chose à faire pour s'occuper dans celle-ci à part du papier.

Livai: T'inquiètes pas que demain tu auras de quoi t'occuper. J'ai terminé ton bandage maintenant on va au réfectoire, dépêches toi d'enfiler ta chemise.

[t/p]: Oui Caporal.

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant