Chapitre 3:

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J'ouvris doucement les yeux et je me réveillais lentement. La lumière m'éblouissait légèrement la rétine. 

En ne prenant pas compte de ce détail, je me levais tranquillement et je senti un léger mal de tête m'envahir. C'était sûrement dû à la grande réflexion d'hier soir.

Après quelques minutes, un homme arriva, c'était le même homme que la veille qui se tenait devant moi et qui avait toujours son visage inexpressif. Ce gars avait l'air vraiment vide de l'extérieur.

Il ouvrit la porte devant moi et me tendit des menottes. Je devinais qu'elles m'étaient dédiées. Alors je présenta mes poignées et le caporal m'attacha soigneusement les menottes aux poignées.

Il m'emmena dans une chambre, pris des vêtements dans un petit local à côté de celle-ci et me l'ai donna.

Livai: Je te laisse prendre une douche et mettre ses vêtements. N'essayes même pas de faire une connerie pendant que tu es seul.

Pendant qu'il parlait, il m'enleva les menottes.

Je rentrais dans la salle d'eau et fermais minutieusement la porte.

Je me regarda dans le miroir et vis un visage inexpressif. Je voyais la douleur dans mes yeux. Sans que je puisse rien faire, je fendis enlarmes. Tout en enlevant mes vêtements et laisser l'eau pour faire le moins de bruit possible.

Je suis vraiment pathétique, être aussi sensible dans une situation comme celle-ci.

Je dois me ressaisir, pourquoi toujours ressasser le passé dans les moments le moins idéale. Mon corps et mon esprit en avaient décidés ainsi...

Je remarquais, avant de rentrer dans la douche, du sang sur mon corps. Purée ma couture avait lâché. Mon ventre saignait petit à petit sans que je puisse rien faire. Ça fait un mal de chien.

Je décidais de tout nettoyer à l'eau, une fois avoir pris une bonne douche, j'essayais de cacher la blessure avec du papier. Ça ne va pas tenir longtemps, mais j'espère le temps qu'il me faut pour cacher se carnage.

J'enfilai les nouveaux vêtements du bataillon qui été bien évidemment blanc. La blessure va sûrement se voir, et puis tant pis j'y peux rien, mais il ne faut pas que je montre mes faiblesses.

J'espère sincèrement que se bandage de wish va tenir.

Je sorti de la pièce et le caporal attendait impatiemment en face de la porte.

Toujours en disant rien, je présentais mes poignées pour les menottes.

Livai : C'est bon, je te remets pas les menottes pour tout de suite, mais tache de ne pas faire tout merder sinon ça va chauffer.

J'hochais la tête en signe de reconnaissance.

Pendant le trajet, comme à mon habitude je ne disais rien et me contenter de suivre mon guide. Il m'emmena dans un petit local au rez-de-chaussée. Dedans il y avait toute sorte de produit ménagers sur différentes étagères. Des sceaux, des chiffons, des serpillières et des produits, c'est fou il ne manquait rien pour le ménage. 

Le caporal, sans dire un mot, me donna de quoi nettoyer dans les mains et j'étais vite encombrées par les instruments dans mes bras : balai, chiffons, serpillières etc.. Il y avait trop de chose ma parole !

Livai : Tu vas me faire le plaisir de nettoyer la cantine pendant que le Bataillon d'exploration s'entraîne.

[t/p] : D'accord.

J'évitais de me rebeller pour le moment, j'ai envie de me faire discrète pour le moment et pour vue que ça dur !!!

Mais par contre, lui il est sérieux ??! il veut vraiment que je fasse le ménage ? Pfff il me prenne pour la bonne de service.

Nous arrivâmes dans le grand réfectoire; Cette pièce était immense, je pense que je vais y passer du temps. De plus, la poussière vagabondait sur les tables, et les déchets s'amusaient à même le sol. Cet endroit est vraiment à nettoyer et bien sûr, c'est à la prisonnière qu'on donne le sale boulot.

Je commençais sans tarder mon travail qui aller sûrement me prendre une bonne parti de la matinée.

Pendant ce temps, le caporal s'assit à une table en remplissant des papiers et me regarder du coin de l'œil. 

A peine commençait depuis 10minutes que j'en peux déjà plus. Le ménage est vraiment un sport, moi qui n'a pas l'habitude de faire ça, ici je suis bien servie.

Au bout d'une vingtaine de minutes de ménage intensif, le caporal se leva brusquement et s'avança d'une vive allure vers moi. 

Je le regardais s'avancer, en restant planter à ma place. Il ne dit rien puis dès qu'il était suffisamment proche de moi, il me dit d'un ton sec :

Livai : Qu'est-ce que tu as fait ?

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant