Chapitre 24:

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Il me jeta soudainement au sol avec une telle violence que j'étais aussitôt surprise.

Livai: T'as terminé ta crise d'hystérie cette fois ? Maintenant ferme la et laisse moi parler, tu as souffert mais à aucun moment tu nous l'a dit, si tu te sentais si mal que ça, pourquoi ne pas nous le dire directement en face ? Pourquoi tout stocker en toi et rien dire ? Impose toi, c'est le message qu'on essaye de te passer, mais toi tu n'as rien compris. Alors maintenant arrête de tout encaisser et si tu as des problèmes ou tu veux te plaindre il y a des personnes spéciales au bataillon où tu peux leurs parler, de tous tes problèmes.

Tout en disant cela, il me regarda dans les yeux et faisais de même.

Je me relevais tout doucement à mon tour. Et je me calmais peu à peu.

[t/p]: Depuis quand vous savez que je suis dans cet état ? Pourquoi m'aider ?

Livai: Rien qu'en te voyant et en voyant ton passé on peut tout de suite l'imaginer, et il n'y a pas que toi qui a été dans cette situation, je connais très bien se sentiment crois moi. Je sais que ses personnes au bataillon peuvent t'aider et ça te fera beaucoup de bien.

Mais pourquoi jouer autant de temps la comédie si ce n'est pour le dire que maintenant ? Ils voulaient continuer à me faire souffrir ? Pourquoi ne pas l'avoir dit dès mon arrivée ?

J'avais trop de question en tête, ils avaient peut-être peur de ma réaction au début, peut-être qu'ils me croyaient plus dangereuse que ça, en pensant que j'étais réellement sanguinaire au point d'avoir perdu toute humanité. 

Mais je n'avais perdu aucun sens humain, et bien au contraire, je me sentais vivante et un peu trop quand c'était à moi de faire le ménage pour le boss. 

Personne ne peut imaginer le mal que cela m'a fait. Devoir tuer pour survivre, ce n'étais pas vivre mais bien survivre, ma vie contre celle des autres. Le choix se faisait très rapidement quand c'était notre vie contre celle d'un inconnu.

Mais même si j'ai vécu beaucoup d'atrocités, pourquoi m'avoir encore fait plus souffrir dans cet endroit en sachant que je n'étais pas bien dans celui-ci. Je ne comprendrais jamais leurs façon de pensée et d'agir pour moi. Leurs décisions étaient incohérentes mais je n'avais pas mon mot à dire la dessus.

[t/p]: Je... je sais plus quoi dire... je suis perdue....

dis-je en m'asseyant de nouveau devant ma tasse vide.

Il m'avait révélé quelque chose d'incroyable, à aucun moment je voyais que je me faisait manipulé alors que je suis toujours sur mes gardes.

Sans un mot je recommençais à pleurer en silence.

[t/p]: Est-ce que les amitié étaient aussi fausse ?

Livai: Arrête de tout relier, les amitiés sont vrais, tout est vrai.

Il venait vers moi, j'avais la tête baissait pour ne pas lui faire face mais il s'agenouilla et il pris mon menton pour le remonter à sa hauteur pour me regarder en face.

Il planta ses yeux dans les miens, il avait un regard froid et soutenu, on voyait le vide à l'intérieur. 

Livai: On t'a pas menti, on a voulu t'aider, tout est vrai, on peut t'aider.

Ils pouvaient m'aider. 

C'était la deuxième fois depuis que je suis ici, que quelqu'un veut m'aider. 

La première fois était Petra. 

Mais jamais de ma vie quelqu'un m'avait proposé son aide. 

Cela voulait alors dire qu'il y avait des personnes qui s'inquiétaient pour moi. 

Des personnes s'inquiétaient pour ma santé mentale, j'avais enfin trouvé des personnes qui me rejeté pas mais au contraire, elles essayaient au mieux de m'intégrer avec elles. 

Je n'étais pas vue comme un monstre pour la première fois de ma vie, on m'a toujours abandonné, mais ici, ce n'était pas pareille, même si on m'a fait souffrir, on ne m'a pas lâché et on m'aide.

Ici je ne suis pas un monstre, je suis comme tout le monde, je suis normale.

En le voyant qu'il essayait de me réconforter à sa manière, je décidais de me lancer et puis tant pis si il me juge.

[t/p]: Je me sens à part...pas dans mon élément, juste le regard de tout le monde et tout cette pression, pour moi c'est trop.

Je le regardais toujours dans les yeux sans le lâcher.

[t/p]: J'ai cette sensation chaque jour, que je sers à rien ici, que tous les efforts que je fais vont m'emmener à rien... Juste à une fin qui sera sûrement tragique.

Livai: Toutes les fins sont tragiques. Tu as des amies sur qui compter et je sais qu'ils ne vont pas te lâcher, ta présence les réconfortes, tu as mérité ta place ici.

Par le coup de l'émotion, je me jetais dans ses bras tout en versant des multiples larmes qui venaient couler sur mon visage.

Il ne sembla pas déranger par se câlin, même si il était tout de même assez surpris, il mis quelques secondes avant d'accepter mon entrain.

Au bout de quelques secondes, je décidais de m'enlever de ses bras.

[t/p]: Je pense que je vais retournée me coucher.

Dis-je d'une voix tremblante mais paisible.

Il ne dit rien, je débarrassais alors mes affaires et alla dans ma chambre.

La nuit était très calme.

Les 4 jours suivants passa d'une vitesse folle, je m'entraînais comme d'habitude et de temps à autre, j'échangeais quelques fois avec Petra. Elle était vraiment comme une grande sœur pour moi.

Puis au dernier repas avant de partir en excursion, Erwin nous annonça qu'une expédition extra-muraux sera dans 6 jours.

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant