Chapitre 13:

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On m'emmena dans une nouvelle cellule, dans les caves du lieu.

J'étais toujours choquée et je n'arrivais pas à repenser à ce qui m'étais arrivée. On m'a laissé croire un instant que j'allais sortir de cet embarra mais cet espoir c'est très vite refermé.

Peut-être que c'était mieux comme ça. J'essayais de me résonner comme je le pouvais mais j'étais toujours autant choquée. On a essayé de me sauver la peau mais ce juge a décidé de m'enlever tous les espoirs possible.

J'étais énervée, j'étais en rage et des larmes coulaient le long de mes joues, j'avais l'envie de meurtre pour de bon. J'envoyais toute ma force dans les murs et je hurlais de rage. J'étais devenue ce monstre que je n'aimais pas, que je détestais et que je détesterais toute ma vie. Je me calmais quand je vis que mes poings saignés et je pris conscience peu à peu de ce que je venais de faire.

La colère se calma petit à petit laissant place à la tristesse d'être coincée ici.

Les larmes continuèrent à couler et je l'ai laissé faire.

Ainsi je restais en boule, contre un mur de ma cellule en pensant à ce que j'allais faire en prison, sûrement pas grand chose mais il fallait bien que je trouve une occupation pour les années à venir.

Cela faisait quelques heures que j'étais restée planter là, sans rien faire, je n'avais ni envie de dormir ni envie de bouger même si le sol était d'un froid glacial, ça me rappelais la fois où j'étais aller en Laponie pour aller voir le père Noël.

Après de longues heures d'attentes, un garde arriva devant mes barreaux et m'expliqua la situation :

Soldat : On a fait ta demande pour rentrer dans une prison, mais en ce moment il y a trop de personne dans celle-ci. Le juge a décidé de se pencher un peu plus sur la question et à pris la décision suivante : tu fais partie dès maintenant du Bataillon mais si tu fais une seule erreur tu es exécutée de suite. Une calèche va te prendre d'ici 20 minutes alors prépares toi.

[t/p] : D'accord merci.

Soldat : Suis moi, je vais te raccompagner.

Le soldat ouvrit la porte de la cellule et me mis les menottes. Je le suivie jusqu'à la même pièce où j'étais le matin même et il m'enferma dans celle-ci. Après de longues minutes à attendre entre les 4 murs, on me faisait enfin sortir et me conduit dehors, la lumière du soleil m'éblouis les yeux, il me fallut quelques secondes pour m'habituer à cette clarté.

Une calèche m'attendait devant le bâtiment, deux gardes m'accompagna jusqu'au carrosse et il n'y eu que un garde qui m'accompagna à l'intérieur.

On m'enleva les menottes, j'étais enfin libérée.

Le trajet fut silencieux, et par manque de sommeil je me plongea dans celui-ci.

Quelques heures après la calèche s'arrêta, je me réveillais et on était à notre destination: le QG du Bataillon d'exploration.

Il me fut quelques secondes pour reprendre mes esprits et le garde m'invita à sortir. Devant le bâtiment il y avait Erwin qui m'attendait les bras croisés.

Je me dépêchais d'aller vers lui.

Erwin : Content de te trouver parmi nos rangs. Étant donné que c'est bientôt la fin d'après-midi, ça ne sert à rien que tu commences dès maintenant l'entraînement, je te conseilles d'aller à l'infirmerie pour voir l'évolution de ta blessure puis après ça, quelqu'un viendra te chercher pour manger et t'expliquera plus en détails ce que tu vas faire ici. Normalement, nous allons nous retrouver demain matin pour parler plus en profondeur de ce qu'on va faire avec toi.

Pendant qu'il parlait, on marchait en direction de l'infirmerie, une fois sa dernière phrase terminée, nous étions arrivés à destination.

Il ouvrit la porte et m'invita à entrer dans la salle. Il y avait déjà Hanji qui m'attendais à l'intérieur.

Une fois rentré, Erwin pris soin de fermer délicatement la porte.

Hanji : Je t'en pris installes toi sur le lit.

Je fis ce qu'elle me demanda et en même temps je retirais ma chemise pour enlever plus facilement les bandages de la blessure.

Elle retira le bandage et on découvrit la blessure : elle avait plutôt bien cicatrisée même si elle n'était toujours pas très jolie à voir, elle était moins moche que les autres jours.

J'espère que cette fois, les files ne vont pas se détacher, se faire recoudre c'est horriblement atroce je me demande même si il y a une plus grande douleur que celle-ci.

En pensant à ça, j'avais le souvenir de Hanji qui m'avait recousu la première fois, il a fallu me mettre une cuillère en bois dans la bouche pour étouffer mes cris de douleur.

En repensant à cela, un petit sourire fis surface sur mon visage. C'était l'une des première fois depuis que je suis ici ou je souriais, ça faisait bizarre mais j'avais une sensation de bien-être. 

Hanji me vis sourire et ne rata pas de me poser la question.

Hanji : Pourquoi tu souris tout d'un coup, je ne t'ai jamais vue sourire auparavant pourquoi maintenant?! Tu peux tout raconter à tata Hanji !!!

Je rigolais intérieurement en voyant son visage tout souriant de psychopathe qui veut tout savoir sur moi.

[t/p] : Bon ok t'as gagné, je souri parce que je pensais au mauvais souvenir de la cuillère en bois dans ma bouche quand tu m'a cousu la première fois.

Hanji : Vraiment, juste pour ça ? Je trouve pas ça drôle personnellement, tu hurlais et pleurais à la mort, on dirait que tu convulsais sur le lit, je te signale qu'on a était obliger de t'attacher.

Elle abuse un peu sur le "On a était obliger de t'attacher". C'est vrai que je bougeais, mais il ne m'ont pas attachés. En tout cas, pas dans mes souvenirs.

[t/p] : Oui, en y repensant je trouve ça ridicule dans l'état où j'étais ce jour là.

Hanji : On aurait dit une bête sauvage sur le lit. Tu bougeais de partout c'était horrible !

Je lui esquivais un deuxième sourire avant de ne rien lui répondre, quant à elle, elle parti dans un fou rire toute seule. Après son fou rire, elle mit un nouveau bandage.

Hanji : Voilà c'est terminé! Désolée mais je dois te laisser, je dois voir mon escouade. Mais toi tu restes ici jusqu'à qu'on vienne te récupérer et surtout tu ne bouges pas d'ici on t'as à l'œil.

[t/p] : J'ai compris et merci encore...

Hanji : Ne t'inquiète pas, c'est normal de t'aider. Bon je te laisse !

Puis elle ferma la porte derrière elle.

Je remit ma chemise et m'allongea sur le lit. 

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant