Chapitre 28:

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J'avoue que ses quelques minutes avec lui ont étaient mouvementées.

Donc cela voulait vraiment dire que j'avais enfin un petit copain ? Et en plus le plus mignon du Bataillon.

Même si son caractère était dur comme fer, j'avoue que son charme me fait un petit effet.

Je n'arrivais pas à le croire, même si j'ai perdu des personnes qui me sont chère, lui est là.

On se connaît à peine mais ses mots et son visage dégage un air si sincère que je veux lui faire confiance et m'ouvrir à lui.

Je sais, je sais, je m'avais promis de ne plus faire confiance à personne. Mais cette fois c'est trop tard, je n'avais pas tenu cette promesse longtemps mais je sais que cette fois, c'est la bonne. J'avais trouvé la bonne personne. J'avais se présentiment que je pouvais lui faire une totale confiance.

Lui, il pouvait me comprendre, je pense qu'on a plus de chose en commun que je ne le pense.

Il arrivera à me sortir de la, et moi, j'essayerais de l'épanouir comme je le peux.

Mais après ses furtives pensées, je me reconnectais à la réalité.

 J'avais toujours autant mal.

Le manque de bonne humeur de mon ancienne escouade me manque terriblement.

La vie est si injuste.

Je restais toute l'après-midi et la soirée dans ma chambre à bien sûr, écrire mes péripéties sur des feuilles, et parfois l'encre dansait sur le papier à cause des fines gouttes qui tombaient de temps à autre.

J'avais toujours autant la tête vide et le manque cruelle de mes anciens amies me hantais.

Leurs visages, leurs odeurs ainsi que leurs voix résonnaient dans ma tête comme dans un mauvais cauchemar et tout ce que je voulais c'était me réveiller pour les embrasser et leur faire de gros câlins.

Mais malheureusement ce n'est pas le cas et je suis toujours dans cette foutu réalité.

Les perdre est comme si on avait volé une partie de mon cœur. Je leurs avait donné de l'amour et j'avais confiance en eux, mais après leur rapide départ, la partie de mon cœur qui s'oxygénait grâce à eux n'arrivait plus à respirer.

Un vide c'est installé et il ne cessait de s'agrandir aux fils des jours. 

Je ne savais même pas avant que tout cela se passe, d'avoir une aussi grande douleurs était imaginable, je pensais que perdre quelqu'un n'était pas si douloureux, moi qui était abandonnée toute ma vie, je commençais à avoir l'habitude, mais j'avais tord.

Un amour éternel c'est éteint, et il ne se rallumera plus jamais.

Parce qu'ils étaient ma famille, ma source de dopamine.

On dit qu'on reconnait la valeur des choses que quand on les perd.

Et cela n'a jamais était aussi vrai qu'aujourd'hui.

Le soir tombait lentement et j'avoue que je n'avais toujours pas faim et je restais encore une fois enfermée dans ma chambre.

Le silence était très pensant depuis quelques heures. Mais il était calme et apaisant.

On vint toquer à la porte, j'ouvris et c'était Livai avec deux plateaux à la main, je le laissais entrer sans dire un mot. Il déposa les deux paniers repas sur le lit.

Livai: Je me doutais que tu n'allais pas venir manger, tiens ça c'est pour toi.

Dit-il en pointant du doigt l'un des deux plateaux.

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant