Chapitre 26:

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Livai: Qu'est-ce qui c'est pass-....

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que je m'écroula dans ses bras, il fut très surpris et je commençais à pleurer toutes mes larmes.

[t/p]: Je...je suis désolée...

Oui j'étais lâche. J'étais aussi sensible.

J'avais quitté mon escouade morte, ils m'ont protégé et je n'ai rien fait pour me battre avec eux. 

Tout ce que j'ai fait été de pleurer et de me plaindre.

Ma fragilité et mon cœur en verre venait de se briser en mille morceau.

Livai avait raison, j'étais fragile et ça se voyait.

Je le regardais dans les yeux, il accepta mon câlin et compris de suite ce qui venait d'arriver.

Hanji arriva et me prise dans les bras une fois que Livai me lâcha.

Je ne refusais pas et me laissa faire.

Elle commençais à me bercer et me dit :

Hanji: Tu n'es pas en état de rentrée en cheval, suis moi dans la charrette des blessés.

[t/p]: O....oui....

Je la suivie et me mis la tête dans les bras avec les genoux remontés jusqu'à mon ventre et tout le long du trajet se passa ainsi.

Après le retour du QG, j'allais directement dans ma chambre. Je voulais voir personne et parler à personne.

C'est la première fois que je sympathisais avec des personnes, que j'ai des amies, des vrais, mais je l'ai perd pour de bon cette fois. 

Je n'ai rien fait pour me battre avec eux.

Ils m'ont aidé et je suis même pas foutue de leurs rendre la pareille. Je suis égoïste et sans cœur.

Je n'ai penser qu'à ma peau et à rien d'autres.

Je suis rien, à quels moments des personnes pensaient que j'étais gentils ? Je n'arrive même pas à l'ai protéger et encore moins de l'ai venger.

Pourquoi je n'arrivais jamais à garder des personnes longtemps dans ma vie ? Peut-être parce que personne voulait de moi ici, parce que je ne suis rien pour eux et rien tout court.

Je n'appartenais peut-être pas à ce monde. Je ne suis qu'une poussière parmi tant d'autres, et l'univers me l'avait montré aujourd'hui.

Pour l'une des premières fois depuis longtemps, j'avais fait confiance à quelqu'un, je m'étais attachée à cette personne, elle étais précieuse pour moi.

Mais cette personne à décidé de partir en me sauvant.

Moi qui ne vit que pour repousser ma mort, mon moment était venue mais une personne à décidé de me laisser vivre plus longtemps.

Ca devait être moi à la place de Petra.

Je devais mourir et pas elle. Pas la seule qui m'aidé à vivre. Celle qui rigolait tout le temps et qui gardé se sourire constant même dans les pires moments. Celle qui s'amusait avec n'importe qui et qui avait beaucoup d'amies. Je ne veux pas que cette personne parte. Elle ne peut pas partir.

Mais c'est un soleil qui est parti trop tôt.

Que veut le monde auprès de moi ?

Après ses pensées qui étaient interminable, je m'allongea dans mon lit et m'endormis.

Le lendemain, personne me réveilla et tout était tranquille. J'étais toujours dans le même état que la veille et j'avais passé une mauvaise nuit.

Je ne veux plus souffrir.

Je restais toute la matinée dans mon endroit clos, en alternant entre les pleures et les courtes siestes.

On frappa à la porte en début d'après-midi.

Je ne répondis même pas en restant dans mon lit.

Mais j'entendis une clé se tournait dans la serrure, bien sûr que le Bataillon avait un double de mes clés...

Je vis Livai ouvrir la porte sans surprise.

Livai: Comment vas-tu ?

[t/p]: Mal...

Livai: Tu veux en parler ?

[t/p]: Je suis désolée mais je préfère rester seule pour l'instant.

Livai: Comme tu voudras mais avant, manges, tu n'as pas mangé depuis hier.

[t/p]: J'ai pas faim.

Livai: Ce n'était pas un conseil mais un ordre.

Puis il sortit de la chambre avant de revenir 2 minutes plus tard avec un plateau dans les mains.

Il s'assit à côté de moi et me donna le plateau.

[t/p]: Merci...

je commençais à manger doucement et le manque de discussion devenait pesant et gênant alors je décidais de prendre la parole :

[t/p]: Comment faites vous pour montrer aucun signe de faiblesse dans des moments pareils ?

Livai: J'ai déjà vécu cette situation.

[t/p]: Je suis désolée.

Livai: Il faut apprendre à vivre avec.

Une fois mon repas terminé, il me dit :

Livai: Changes toi et suis moi, Erwin veut te voir.

[t/p]: Très bien. J'arrive. 

Dis-je en faisant la moue.

Je n'avais envie de voir personne et encore moins le Major, je ne voulais pas bouger mais je n'avais pas le choix.

Puis il sortit de la chambre et alla attendre dans le couloir, tandis que pendant ce temps je me changeais rapidement.

Puis je quittais ma chambre pour rejoindre le bureau d'Erwin avec le Caporal.

L'ange Maudit ( Livaï x Reader )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant