( NDA : Dès à présent, on gardera le rythme à tous les dimanches, du moins j'essayerai de mon mieux! J'espère que cela vous convient. Bonne lecture <3 )
EVIE
Après avoir finis de rassembler mes cheveux emmêlés et légèrement ondulés en un chignon haut, je m'approchais de la fenêtre de ma chambre. Elle était barricadée comme jamais et je me demandai si je me ne trouvai pas dans une autre prison plutôt qu'un motel. Les fenêtres étaient condamnées par des planches de bois.
Je soupirais et jetais un coup d'oeil à l'horloge circulaire accrochée au plafond au dessus de la porte. Cinq heure cinquante huit du matin.
Inutile de préciser que je n'avais pas réussis à trouver sommeil suite à ma crise. Les paroles de Milan n'avaient cessés de tourner en boucle dans mon esprit. Ma tête, elle, me faisait horriblement mal, mes yeux peinaient à rester ouverts et je sentais encore des picotements au niveau de mes paumes de main. J'avais trouvé dans les placards de la salle de bain des pansements alors j'en ai profité pour en coller sur mes plaies.
Doucement, je m'assis sur le lit qui grinça sous mon poids. Puis, je me perdis une énième fois dans mes pensées. Elles ne me lâchaient jamais. Elles persistaient inlassablement. Me pourrissant de l'intérieur jours après jours.
Inconsciemment, je me remémorais l'image de mon chien. Denver. Il me manquait terriblement et tout de suite, une vague d'angoisse m'envahit en pensant dans quel état il devait se trouver actuellement. Sans moi. Sans celle qui l'avait toujours accompagné, sans celle qui s'occupait de le nourrir, de le caresser, de le rassurer, de le couvrir la nuit lorsque les hivers étaient rudes.
Des larmes me montèrent brièvement aux yeux mais je les essuyais à l'aide de ma manche, ravalant immédiatement ces énièmes larmes trahissant mon état mental actuel.
Quelqu'un frappa à la porte me faisant brutalement reprendre mes esprits.
Je suppose qu'il était l'heure. Six heure pile s'affichait maintenant sur l'horloge poussiéreuse. Il était ponctuel, je pensais tout bas.
En prenant une longue inspiration, je me levai et me dirigeai doucement vers la porte. La boule au ventre, sans vraiment savoir pourquoi. Il déverrouilla la porte instantanément, entendant probablement mes pas se rapprocher.
La porte s'ouvrit sur le brun, capuche rabattue sur le haut de son crâne et visage fermé. Nos regards se croisèrent quelques petites secondes mais il détourna le sien assez rapidement. Je remarquai cependant que des cernes s'invitaient aussi sous ses yeux, chose que je n'avais jamais vu sur lui avant aujourd'hui.
- On rentre, il déclara froidement.
* * *
Nous sommes rentrés dans l'hôtel en empruntant un couloir du sous-sol caché. Aucun de nous deux n'a prononcé ne serait-ce qu'un seul mot durant tout le trajet. Et c'était mieux ainsi, j'imagine.
Le brun m'accompagna discrètement jusqu'à ma chambre. Au moment où je m'apprêtai à rentrer, sa main saisit mon avant-bras. Contrainte de me retourner vers lui, je soupirai d'avance.
- Je veux que tu restes ici jusqu'à ce que Tyler arrive. Pas un mot sur ce qui s'est passé hier soir et j'insiste là dessus. Laisse moi gérer tout seul. Si jamais on veut te punir d'une quelconque manière pour t'être échappée avec moi, tu n'auras qu'à appuyer sur ce bouton.
Il sortit de sa poche une petite télécommande avec au centre un bouton noir.
- Garde ça avec toi en permanence. Même sous la douche, l'objet peut prendre l'eau t'en fait pas. Dès le bouton enclenché, je recevrai immédiatement une alerte sur mon téléphone, il m'expliqua dans un chuchot, Cache la et reste bien dans ta chambre. Je reviendrai.
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𝐓𝐇𝐑𝐎𝐔𝐆𝐇 𝐓𝐇𝐄 𝐃𝐀𝐑𝐊
RomanceElle avait appris dès son plus jeune âge à ne savoir compter que sur elle-même. L'arrondissement Londonien qu'elle habitait avec son père et son frère regorgeait d'un danger permanent. Forcée du jour au lendemain de coopérer avec les Keller, une pui...