Flashback quelques années plutôt...
PDV de Léo :
Cela fait des semaines que j'attends cette soirée. Des semaines que je prépare ma tenue.
Des semaines que je rêve de ce bal de fin d'année. Des semaines que j'attends d'y aller avec Aloïs.
Ce bal clôturera notre année, à la suite de cette soirée une nouvelle étape de notre vie commencera.
Une vie où je l'espère je serai toujours aux côtés de mon petit-ami. Aloïs est la chose qui me soit arrivé de mieux dans ma vie.
Il est un rayon de soleil, il illumine mes journées. Je sais que je veux être avec lui, passer des journées inoubliables, dormir ensemble, me réveiller en sa compagnie.
Je suis tellement chanceux de l'avoir rencontré. Tellement chanceux qu'il m'aime pour la personne que je suis.
Tellement chanceux d'avoir son soutien. Tellement chanceux d'avoir son amour et sa confiance.
Il me rend heureux, comblé. Avant lui, j'essayais de me convaincre que tout allait bien dans ma vie mais ce n'était pas le cas.
Je cachais mon homosexualité et ça me bouffait de l'intérieur. J'encaissais les remarques homophobes de mes camarades de foot, celles de mon père.
J'encaissais et ne disait rien, je gardais tout de l'intérieur car je savais que si je m'exprimais j'allais tout déballer.
J'allais jeter un bombe qui aurait tout détruit sur le passage dont ma relation avec mon père.
Déjà que je n'avais pas les meilleurs rapports du monde avec lui, je devais préserver au mieux le peu de relation que nous avons.
Les seuls moments où je le rendais fier c'était quand je jouais au foot. C'est lui qui m'a forcé à pratiquait ce sport.
Au début j'étais réticent mais à force de m'entraîner j'ai appris à y prendre goût. J'aimais ce jeu de tactique et de cohésion.
J'aimais m'élancer sur le terrain et me donner à fond pour remporter la victoire à mon équipe.
J'aimais les applaudissements du public, mais ceux que je préférais c'était ceux de mon père.
Il ne manquait pas un match, à chaque fois il était posté dans les gradins et observait mes moindres faits et gestes avec attention.
J'étais scruté, le moindre faux pas que j'avais le malheur de faire, je savais qu'il allait me le reprocher le soir même.
Il était sévère avec moi, c'était rare qu'il me félicitait ou qu'il me fasse des compliments.
A force, j'avais arrêté d'espérer d'en avoir. Je me contenter de l'amour du public et cela me suffisait.
Le foot était devenu mon repère dans ma vie. Je ne vivais que pour lui, je m'y consacré corps et âme.
Je survivais grâce au foot, j'arrivais à me lever le matin car je savais que j'allais me retrouver sur le terrain.
Je survivais mais je n'étais pas épanoui contrairement à l'ensemble de mes camarades.
Je respirais par nécessité et non pas parce que j'en avais envie.
Je jouais un personnage, je le façonnais chaque jour et je tentais de me convaincre que j'étais réellement cette personne.
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Le reflet de mon bonheur
RomanceDans la vie d' Aloïs il y a eu 2 rencontres qui ont marqué sa vie : celle de Jules, son voisin et son premier ami et celle de Léo son premier copain. Aloïs a toujours été amoureux de Jules et n'a pas eu le courage de lui avouer ses sentiments avant...