Liberté (chérie)

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Long time no see right ?

Si j'écris ici c'est que quelque chose cloche, vous savez bien. Cette rentrée est étrange, je reviens au Havre, cette ville que j'ai fuis il y a douze mois. Choix inconscient, erreur débile, peu importe, retour à la case départ. Reste à voir comment je vais m'en sortir. Entrée à la fac dans quelques jours à peine, cette rentrée que je craignais, que je me suis dépêché de repousser en entrant en prépa. La fac c'est la liberté mais j'ai peur que cette liberté soit de trop, soit celle qui fait tout dégringoler. Trop de liberté tue la liberté. En même temps, je veux fuir de chez mes parents, je ne veux pas rester chez eux, malgré leur amour, malgré leurs efforts multiples qui ne suffisent plus. Ce chapitre sera court, j'y reviendrais plus tard je pense, mes conditions d'écritures ne sont pas suffisantes pour trouver les bons mots, trop de bruits, de gens et mon ordinateur en équilibre sur les genoux.

me revoilà. je sais plus trop quoi dire, j'ai lâché car les mots ne venaient plus mais les mots ne sont jamais venu. comme d'habitude, j'ai ouvert une petite page blanche pour pouvoir y balancer toutes mes insécurités. J'ai l'impression de tourner en boucle. Je pars de chez mes parents, puis je reviens et je veux partir mais tout me semble compliquer, et je veux avoir mon appart pour pouvoir inviter des gens, rentrer tard, fumer quand je veux et autres choses déraisonnables sans être sûr de pouvoir vraiment m'occuper de moi, je ne veux pas vivre seul mais je ne veux pas de quelqu'un qui ne respecte pas mon rythme ou mes besoins, je ne veux pas de la fac parce que j'ai peur de lâcher mais de toutes façons, rien ne me fait vraiment envie, je veux une relation semblable à un couple mais je fais toujours tout foirer et je sais même pas comment rencontrer des gens et puis de toutes façons il suffit de me regarder, de parler avec moi cinq minutes pour comprendre que je serais le pote un peu bizarre en arrière plan plutôt que le crush du perso principal. Je suis un paradoxe et je n'en peux plus. Je crève de liberté (comprenez le dans le sens que vous voulez).

on fait avec, je ne suis peut être pas au meilleur de ma forme, mais vous avez vu les faces les plus pathétiques de ma personnalité, vous savez que ce soir n'est pas le pire. je suis en colère contre le monde et contre moi mais surtout, et comme toujours, j'ai peur des désillusions sans pour autant cesser de les enchaîner.

bonne nuit

ely

Peut On Réellement Choisir Ce Que Nous Sommes ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant