Je fouille partout et dans tout les sens pour enfin retrouver mon sac à main. Mon sac à main que j'avais moi même posais sur le plan de travail de la cuisine et que j'ai fini par oublier. Je crois que je suis au bout...je vais finir par perdre la tête à ce rythme.
Moi: Pourquoi ne m'as tu pas dit que le sac était là ?
Je le regardais longuement, toujours silencieux puis je lève les yeux au ciel, ahurie. Venait-il de m'ignorer ?
Il finit de manger son croissant et but d'un trait son verre de jus avant de se lever. Il s'étire puis sors de la cuisine bousculant la paparazzi bien habillée qui tomba sur ses fesses. Elle a quoi elle aussi à se mettre sur le chemin des gens. Elle laissa sortir un "aïe" en se massant les fesses.
Moi: Lève ton cul.
Je passe à côté d'elle et suivit ce prétentieux qui a décidé de m'ignorer.
Moi: Ahmad !! Je te parle là.
Il passe par le jardin avant d'entrer à l'intérieur du garage sous terrain.
Ahmad: Quoi !? C'est toi même qui a posé ton sac et est sorti pour le chercher dehors. T'es folle.
Il s'engouffre dans une des voitures vitres teintées en noir. Je tiens la portière avant qu'il ne la ferme. Je passe ma tête par la fenêtre puis le fixe.
Moi: Non oublie ça. Tu sais que ça m'arrive vite d'oublier parfois. J'ai juste l'impression que tu m'évites pour je ne sais quel raison.
Ahmad: Je t'évite pas.
Moi: Mais tu mens.
Ahmad:
Moi: T'es fâché parce que je vais voir Ayden.
Ahmad: C'est toi qui le dit.
Moi: T'es jaloux enfaite.
Ahmad: Jaloux de quoi ?
Moi: Tu veux pas me partager. T'inquiètes pas je vais pas tomber amoureuse.
Ahmad: Oui mais madame va se nicher dans ses bras...et c'est quoi ce jean moulant ?
Je le regarde de travers et fermes la portière le faisant sursauter. Ahmad ? laisse tomber ! Faut juste lui gratter les pieds pour faire sortir les vers de son nez. Et le boug il est jaloux enfaite.
Moi: Vas travailler esclave !
Je mets mes lunettes de soleil et monte dans ma nouvelle voiture. Eh oui ! Je n'avais plus rien à envier à Mourad. J'ai la même que lui mais plus neuve et une blancheur plus éclatante. Et je parierai un doigt que mes sièges sont plus confortables que les siens.
J'allais démarrer quand Yassine vint toquer sur le vitre. Je le baisse légèrement laissant apparaître son visage.
Yassine: Ouvre moi.
Moi: Pour quoi faire ?
Yassine: Je viens avec toi.
Moi: C'est non.
J'allais monter le vitre mais elle se pressa d'y poser ses mains.
Moi: Quoi encore ?
Yassine: Laisse moi t'accompagner s'il te plaît. J'en ai marre d'être enfermée là sans rien faire.
Moi: Va lire tes bouquins.
Yassine: Tu parles. J'ai TOUT fini à force de toujours lire
Faudrais que je pense à lui racheter d'autres. Faut vraiment qu'elle s'occupe. Bien sûr que je ne la laisse pas traîner dehors au risque qu'elle ne mêle les pas avec Anna ou Mustaph qui contrairement à Myriam pourraient par chance la reconnaître. J'allais pas prendre ce risque quand même.
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Cour d'Épines et de Roses
RomanceIls l'ont pris sa famille, elle augure leur finir. Ils l'ont pris ses richesses, elle conjecte leur rendre sans abris. Ils l'ont volé son innocence, briser ses ailes, elle compte leur rendre la monnaie. « J'arrive pas à croire que tu étais si pa...