Chap 4: Mortel comme une bombe

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                                                  J.

Je regardais les deux dames qui n'arrêtaient pas de se jaugeaient du regard. J'étais assis sur le canapé-lit en face d'eux ne sachant qui devrais-je buter en première.

Moi: C'est quoi le problème mesdames ? Vous vous connaissez ?

Yassine/Myriam: Oui/Non

Elles avaient parlé en même temps.

Myriam: Je-ne-te-con-nais-pas !

Yassine: Et moi je te connais très bien. Arrête de faire semblant très chère.

Myriam: Mais...( A moi ) Sofia !?

Elle me regarda pour que j'intervienne mais je pensais à une possibilité. Si la supposée...Yassine insiste qu'elle la connait, il y'a milles chances que cela soit vrai. Et faut que j'en sois sûre d'abord avant de conclure quoi que ça soit. Faut que je fasse quelque chose.

Moi: Myriam tu m'as dis tout à l'heure que vous étiez très célèbre au sein du pays. Ma copine ici présente devrait sûrement entendu parler de vous. N'est-ce pas Yassine ?

Yassine: N...oui

Elle coupa court et abdiqua vu le regard insistant que je lui lançais. Au moins elle est intelligente. Elle se leva et monta en haut comme si elle connaissait les lieux. Je ne sais pas ce qu'elle fait ici mais si c'est pour gâcher mes plans, elle devrait mieux repartir de là où elle venait.

Moi: Désolée pour ça Myriam.

Myriam: Non c'est pas grave, elle ne savait juste pas comment réagir lorsqu'elle m'a vu.

Moi: Ah !

Ne pus-je m'empêcher de souffler. John amène au même moment le kit médical et le pose devant Myriam. Je m'approche d'elle, imbue le coton dans l'alcool et tapote sa petite blessure en appuyant exprés. Elle grimace mais ne dit rien. Je finis désinfecter et y colla un petit pansement. Rien que ses yeux suivait mes mouvements comme une horloge.

Moi: C'est dommage de blesser un visage aussi angélique que le tien. Pour m'excuser je t'offre ce colier envoyé par ma tante depuis Dubaï.

Je sors le boîte à bijoux rouge qui était dans mon sac et l'ouvris sous ses yeux éberlués.

Myriam: Non tu blague !

Moi: ( souriant ) Oh que non chérie. Allez prend le

Elle eut presque peur de toucher le bijoux. C'est de l'or ma chérie. Elle hésite de le prendre mais je savais qu'elle en mourrait d'envie. Je prend le colier et l'entoure de son cou.

Myriam: Mais c'est ma-gni-fique ! Dis moi ?

Moi: Oui ?

Myriam: ( chuchote ) A quel point est-tu riche ?

On éclate de rire ensemble.

Moi: En tout cas pas autant que ta famille chérie.

Myriam: Mais quand même. Tu fais quoi dans la vie ?

Moi: Excusez à madame ne pas avoir pu se présenter comme il le fallait. Avocate Sofia Larsson devant vous Myriam

Encore une fois on éclate de rire. Mes talents d'actrices me surprend encore une fois. Je ne sais pas comment j'arrive à rire autant à gorge déployée avec cette catin. Peut être parce qu'on partage des liens familiaux ? Je ne refuserai jamais d'admettre mes liens avec la famille Saidi, au contraire je sais que je suis la même qu'eux, on a les mêmes personnalités, on aime l'argent, le luxe...le pouvoir. La seule
chose qui nous différencie c'est que je sais me procurer ces choses par des moyens légaux. Je me fais des richesses légalement. L'essentiel n'est pas de travailler dure mais travailler intelligemment. Si le travail dure paye, montrer moi un cheval riche !

Cour d'Épines et de Roses Où les histoires vivent. Découvrez maintenant