Amir
...: Je suis sûre que c'est elle Mourad.
Mourad: Tu peux avoir raison comme tu peux pas Amir. Ça peux se retourner contre toi si tu continue. La demoiselle peut porter plainte.
Moi: Écoute on parle de Jess là. Je la reconnaîtrai parmi des milliers. Fais juste ce que je t'ai dit.
Bachir: Eh bah si c'est vraiment elle j'ai hâte de voir ce qu'elle est devenue ( rires )
Mourad: Arrête de lui bourrer la tête plus qu'il ne l'est déjà. ( A moi ) Je te conseille de faire attention.
Je me lasse de lui et monte en haut les laissant discuter solos. Je suis pas bête. Je sais ce que je dis et qui j'ai vu. Et moi je dis que j'ai vu Jessenia Saidi avec Yassine. Et je suis sûre que c'était elle la propriétaire du couteau suisse. Jess, on a grandi ensemble...ELLE a grandi devant moi. Je l'ai presque élevée. Je savais tout d'elle, ses phobies, ses défauts et qualités, sa personnalité etc... y'a rien qui m'est inconnu. Que l'on se sépare pendant des années ou qu'elle disparaisse pendant des siècles je la reconnaîtrai toujours. Tout pour vous dire que c'était ma petite soeur, ma protégée et tout.
Elle vivait ici dans ses quartiers depuis qu'elle était toute petite. Je l'ai rencontré dans la rue elle et ses petites copines: les couteaux suisse je vous en prie...et depuis je l'avais toujours sous les ails. Mais tout d'un coup elle a disparu, je ne l'ai plus revue. J'ai cherché partout mais rien. J'avais demandé à sa famille mais ils m'ont juste dit qu'elle s'était enfuie. Au début j'y avais pas cru parce que sa famille était tout sauf digne de confiance et était pas du tout aimable. Tout le monde la détestait juste parce que sa mère était étrangère et ne connaissait aucunes de « leur cultures ».Foutaises ! Et c'est bien pourquoi elle erraient dans les rues à s'isoler ou faire des bêtises par ci et par là parfois. J'adorais son courage à supporter sa maudite famille mais aussi elle me fesait de la peine. Puis j'ai commencé à marcher derrière elle à chaque fois qu'elle revenait tard de l'école juste parce que le chauffeur était occuper à promener sa jeune cousine. J'ai commencé à la protéger du monde extérieur. J'allais même jusqu'à fuire mes propres cours pour l'accompagner à l'école. Je choisissais ses amies pour elle, qui fréquenté ou qui faire confiance. Je ramassais les pots cassés de ses bêtises...parce qu'elle n'avait que moi même si elle ne s'en rendait pas compte. Elle me reprochait d'être trop collant et chiant et que parfois je la fesais peur. Jess en avait marre de moi la pauvre. Elle était sans façon. Fallait la connaître. Elle se promènait avec des couteaux et lames ( Rires ) et je vois bien qu'elle continue toujours de le faire.
Malgré tout les difficultés elle a eu à faire face, Jessenia était toujours plein de joies. My little flower.A chaque fois que je la regardais je me demandais qu'allais-je faire si elle grandissait et que les hommes commençaient à l'aimer et désirer. J'allais tuer pour ses beaux yeux verts. Parce que Jess était la fille populaire que tout le monde n'avait de yeux. Elle était belle...très belle.
Et damn ! Hier j'ai vu une femme sortir du restaurant où je déjeunais à côté de la clinique. Immédiatement elle a attiré mon attention parce que le restaurant était quasi vide. Les claquement de ses talons résonnaient dans la pièce vide. Et soudain l'image de cette dame me revinre en tête, au soir de l'incident avec Yassine. La démarche, le dos, les cheveux c'était la même. Je n'avais pas vu son visage mais quelque chose me disais que c'était elle. Et le destin en a décidé que je sois au même endroit qu'elle le soir de ce même jour. Je l'ai revu assis entrain de savourer sa glace avec tout les regards braqués sur elle. Elle se démarquait des femmes autour d'elle. Tout le monde la jeté des coups d'œil et moi y compris. Je n'avais vu que son côté profil pas en face to face mais assez suffisant pour que le visage de Jess me revient en tête
Et puis là j'ai commencé à rassembler les pièces du puzzle. La sauveur de Yassine, l'histoire du couteau, la femme du restaurant, des yeux verts et la femme au bancs publics avec la même Yassine.
J'en ai conclu que ça ne pourrai être que elle. Je me suis approché d'elles et elle a tourné la face le temps d'une seconde et s'est levé.
Mais avant que je ne l'aborde elle était déjà partie.
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Cour d'Épines et de Roses
RomansaIls l'ont pris sa famille, elle augure leur finir. Ils l'ont pris ses richesses, elle conjecte leur rendre sans abris. Ils l'ont volé son innocence, briser ses ailes, elle compte leur rendre la monnaie. « J'arrive pas à croire que tu étais si pa...