Chapitre 16.

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Les lèvres de Louise avaient un goût de miel, après tout le gâteau qu'elle avait mangé, et ce n'était pas désagréable. Il l'avait saisi par les hanches et lorsqu'il n'eut plus de souffle, il s'écarta un peu d'elle.

— Et ton jaguar ? ne peut-il s'empêcher de demander.

C'était idiot, il le savait, il n'aurait pas dû le rappeler à Louise, mais celle-ci ne sembla pas gêner, elle haussa les épaules avec un air charmeur qu'il ne lui connaissait pas.

— Il n'est pas là, relax Lance, je ne te demande pas en union, je t'invite juste dans mon lit, ce n'est pas une déclaration.

Lance crispa légèrement ses doigts sur les hanches de Louise avant de sourire avec un air de prédateur.

— Hum, très bien.

Il l'embrassa, plus fort cette fois-ci, prenant le contrôle de leur étreinte ce qui ne sembla pas lui déplaire. Il investissait sa bouche, caressait son dos, d'une main il l'attrapa par l'arrière de la tête pour prolonger leur baiser jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer et soit haletante. Il lui laissa à peine reprendre son souffle, par pure provocation il la souleva et elle enroula les jambes autour de ses hanches, puis il la plaqua contre le mur.

— Frimeur, gloussa-t-elle en passant les mains dans ses cheveux puis sur ses épaules.

Lance se raidit et bougea pour la déséquilibrer, elle s'accrocha à lui et il entra dans sa chambre. Le lit une place serait un peu petit mais il ferait plus l'affaire qu'un mur de brique froid.

Il la renversa sur le lit et elle poussa un délicieux petit cri quand il rassembla ses poignets au-dessus de sa tête.

— Parfait, soupira-t-il en remontant d'une main sous son chemisier

Elle avait la peau toute douce et chaude, et il présageait que bientôt elle se couvrirait un voile de sueur et d'une délicieuse odeur de sexe.

Louise était à l'aboi. Elle n'avait pas réalisé à quel point elle avait eu envie de Lance avant qu'elle ne l'embrasse. Maintenant, elle ne songeait à plus rien d'autre qu'à ce grand mâle séduisant dans son lit. Il l'embrassa encore une fois avant de commencer à disperser un chapelet de baiser sur sa joue, sa gorge et la naissance de ses seins, là où son chemisier l'empêchait de passer. Il grogna et tira doucement dessus, semblant réfléchir à comment le lui enlever.

— Ne t'avise pas de l'abîmer ! grogna-t-elle, retrouvant un peu d'esprit pour l'empêcher de déchirer ses vêtements.

Elle voulut dégager ses poignets pour le faire elle-même, mais il la tenait si fort que ce fût impossible, elle se retrouva donc vouée à le laisser, d'une seule main, défaire bouton par bouton son chemisier blanc. C'était une pure torture, car ses mains effleuraient sa peau sans jamais aller aux endroits intéressants, et sa bouche suivait le chemin des boutons de nacre avec précision et ne s'égarait pas. Elle tira à nouveau sur ses poignets se tortilla et se cambra ce qui lui valut une petite morsure sur le plexus.

— Arrête de bouger, ça va être encore plus long.

Louise se força à rester immobile, incapable de contrôler sa respiration erratique et sentant naître entre ses cuisses l'excitation due à l'anticipation de ce qui arrivait. Lance savait faire monter la pression.

Enfin, il défit le dernier bouton, sa délicatesse avait permis au chemisier de rester intacte et Louise se promis de grandement le féliciter quand elle aurait de nouveau accès à ses mains, mais il ne semblait pas décider à la lâcher. Lance remonta en parcourant son ventre de baiser et de léchouille, puis d'une main il écarta un pan du chemisier, dévoilant un sein rond au téton tendu par l'excitation.

Il poussa un grognement qu'elle interpréta comme du ravissement et pressa sa bouche contre son téton, d'abord dans un baiser puis il l'aspira le fit rouler sous sa langue et le lâcha pour souffler doucement dessus. Sa respiration se fit plus haletante encore et elle ondula des hanches, mais il avait de toute évidence décidé de la faire brûler à petit feu, car il prit tout son temps pour se repaître du premier sein avant de seulement envisager de s'intéresser au second.

— Lance, grommela-t-elle.

Elle sentait un douloureux vide en elle et son clitoris délaissé pulsait au rythme de ses coups de langue. Louise voulait qu'il retire son t-shirt, pour sentir sa peau contre la sienne, elle tira un peu plus fort sur ses poignets, mais rien à faire il ne semblait même pas s'apercevoir qu'elle essayait de se libérer. Elle grogna de frustration, ce n'était pas juste elle aussi voulait le parcourir de ses mains, lui caresser les cheveux, les épaules et pourquoi pas descendre tout en bas pour accélérer les choses ? Mais Lance avait l'air perdu dans les limbes du désir, et il ne remarqua pas ses tentatives pour se libérer.

— Lance ! gronda-t-elle plus fort.

Ses hanches se pressèrent contre les siennes, soulageant un peu la pression et elle gémit oubliant presque ce qu'elle voulait de lui. Il lui mordilla le sein et elle poussa un soupire.

— Lance ! répéta-elle en tirant de nouveau sur ses poignets.

Mince, ce qu'il était fort, elle allait avoir des bleues. S'il ne la lâchait pas bientôt, elle allait devenir folle.

— Lance ! cria-t-elle plus fort et sensiblement agacée. Lâche-moi !

Lance sembla soudain sortir de sa transe et releva la tête vers elle, pâlit puis bondit hors du lit.

Qu'est-ce que...

— Merde, jura-t-il en passant deux mains dans ses cheveux. Pardon, merde, pardon.

Et sans demander son reste, il sortit de la chambre.

Louise resta hébétée une seconde. Est-ce qu'il venait de la laisser en plan ? Louise songea une seconde à lui courir après pour qu'il finisse ce qu'il avait si bien commencer, mais elle s'y refusa. Elle n'allait pas courir après un homme qui venait clairement de signifier qu'il ne voulait plus d'elle.

S'asseyant dans le lit, elle se trouva ridicule à moitié nue alors elle se mit en pyjama, frustrée et en colère. Quel lâche, il aurait pu juste dire non quand elle lui avait demandé au lieu de l'exciter pour fuir la queue entre les jambes. Elle n'avait même pas envie de s'occuper d'elle, elle-même. S'allongeant sur le côté, Louise pesta une bonne partie de la nuit, s'accrochant à sa colère pour ne pas laisser surgir un dégoût d'elle-même. Elle n'aurait jamais dû inviter Lance dans son lit, elle avait été idiote.

Et maintenant, elle était une idiote frustrée et triste.

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Je sais, je sais... vous me détester X) mais avouez que ça aurait été trop facile hum ?

Allez, du nerf, j'espère que ce chapitre vous aura quand même plus !

N'hésitez jamais à me donner votre avis, ça me motive encore plus a écrire !

Kiss


Proie & Prédateur - Le Jaguar et le PumaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant