Proie & Prédateur - Le Jaguar et le Puma

Chapitre 27

Louise fixait son plafond, songeuse.

Lance était repartie après leur discussion. Ils n'avaient pas reparlé de ce qui c'était passer dans le placard mais... elle avait l'impression qu'il attendait que ce soit elle qui vienne à lui. Ce qui était logique. Sauf que si elle se trompait ? S'il était satisfait et qu'il n'en voulait pas plus ? Ou pire, qu'il lui en voulait de l'avoir laisser bandant comme un taureau dans un placard ?

Louise se leva. Non mais quelle honte ! Elle qui était toujours si pragmatique, la voilà en train de se prendre la tête pour un mâle comme une midinette ! De toute façon, elle n'arrivait pas à dormir. Qu'est ce qu'elle devait faire, au juste ? Lance avait dit que son jaguar n'était pas encore là, et qu'elle avait le temps d'aviser. Elle avait eu l'impression que Léo approuvait son choix de partenaire sexuelle, même si elle ne lui avait rien demander.

Et puis, il y avait cette proposition restée en suspens. Le regard de Louise se porta sur sa tenue de la veille. Il y avait une longue ceinture en soie bleu pâle qu'elle avait portée enroulée autour de sa taille.

Elle se leva pour l'effleurer des doigts et la défit de sa tenue. Lance dormait peut-être déjà... et peut être pas.

Elle devait essayer.

Louise sortie sur la pointe des pieds, mais il n'y avait personne dans le couloir. La chambre de Lance se trouvait juste en face de la sienne. Elle toqua trois petits coups avant de se glisser dans la pièce. Une bougie était allumée et Lance lisait. Cette image la surprise, elle ne pensait pas que Lance était du genre à lire.

Il la regardait, assis sur son lit, les jambes croisés.

— Salut, chuchota-t-elle en se demandant où elle avait trouvé le courage de venir jusqu'ici.

Lance était torse nu, et ses muscles marqués d'ombre bougèrent sous sa peau quand il se redressa.

— Louise, tout va bien ?

— Je n'arrivais pas à dormir, avoua-t-elle en jouant nerveusement avec la ceinture, les mains dans le dos.

— Moi non plus.

Elle pencha la tête sur le côté, son cœur battait soudain très vite. Lance se leva de son lit et même illuminé par la lueur d'une seule bougie, il était beau à couper le souffle, tout fait d'ombre, de bosse et de creux qui jouaient sur son corps comme des artistes.

— Qu'est tu venu faire ici, Louise ? demanda-t-il d'une voix grave et rauque.

Louise frissonna et timidement, elle montra la ceinture de soi.

— Je me suis dit que...

Sa voix trembla, mais Lance ne fit rien pour l'aider. Il attendait qu'elle exprime ce qu'elle était venue chercher. Elle se lécha la lèvre supérieure et s'approcha.

— Je me suis dit qu'on pourrait terminer ce qu'on à commencer ce matin.

Lance lui prit la ceinture des mains, délicatement, la laissant glisser sur la peau de Louise.

— Ah oui ?

Louise hocha la tête en lui tendit ses poignets. Lance refusait tout contact, elle, elle était prête à lui offrir cette sécurité.

Il sourit, comme pour se moquer et passa la ceinture derrière Louise pour la rapprocher de lui. Il se pencha à son oreille.

— Je ne peux pas t'attacher si tu es encore habillé, fit-il remarquer.

Louise sentit son visage s'enflammer.

— Je... je sais pas, je n'ai jamais fait ça.

— Laisse moi t'apprendre.

Il se pencha vers elle et elle lui offrit ses lèvres, son contact avait quelque chose de naturel, de familier. Elle entrouvrit la bouche et il s'empara de tout ce qu'elle lui donnait, faisant danser leur langue l'une contre l'autre. Par reflexe, Louise avait relever les mains pour les poser sur ses bras. Il se déroba.

— Pardon, s'exclama-t-elle, priant pour qu'il ne s'en aille pas.

— ça va. Déshabille-toi.

La jaguar déglutit, Lance fit un pas en arrière. La semi-pénombre lui donnait un sentiment de sécurité qui n'existait pas vraiment, et elle laissa sa chemise de nuit glisser sur ses épaules puis le long de ses jambes. Elle ne portait pas de culotte en dessous. Lance prit tout son temps pour la détailler, mais comme elle l'avait elle aussi maté elle ne lui en tint pas rigueur.

Il s'approcha et repassa la ceinture autour de sa taille.

— Je vais t'immobiliser avec cette ceinture et t'attacher au lit, expliqua-t-il en l'embrassant sur la joue, puis sur la clavicule.

— Pas de bâillon, rappela-t-elle légèrement stressée.

Lance la guida jusqu'au lit.

— Non, tu pourras toujours parler, et donner des coups de pied si tu veux.

Elle gloussa nerveusement et il l'embrassa juste entre les deux seins avant de l'aider à s'allonger au milieu de l'immense lit deux places.

— Lève les bras.

Louise obéie et il commença à la ficeler. L'impatience et l'anticipation faisait battre son cœur et serrer les cuisses. Lance lui avait prouver qu'il était un excellent amant, et elle avait hâte de découvrir ce qu'il allait inventer pour la satisfaire.

Il cercla sa taille avec la ceinture puis la fit croiser sous sa poitrine il repartie vers l'extérieur et reviens après avoir contourner ses seins, les rassemblant dans un doux carcois. Il croisa au-dessus de sa poitrine puis chaque côté de la longue ceinture s'entortillèrent autour de ses bras avant d'enfin venir lier ses poignets entre eux puis à la tête de lit.

Louise tira sur ses liens, et son inquiétude monta en flèche. Il l'avait attaché de sorte qu'elle ne puisse pas se servir de ses griffes pour déchirer la soie. Elle se tortilla mal à l'aise et Lance lui caressa la joue.

— Chuuut, tout va bien, on s'arrête quand tu veux, d'accord ? Il te suffit de me le demander et je te détache. Ce n'est qu'un jeu, louloute.

Elle expira, elle avait beau savoir que Lance ne lui ferait jamais de mal, l'entendre le lui dire la soulageait un peu.

— Ce n'est qu'un jeu, répéta-t-elle. Mais je ne connais pas les règles.

Lance gloussa.

— Je vais te les apprendre.

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J'avais oublié que j'avais coupé le chapitre là, je sais c'est cruel, ne hurler pas ! X)

Dites vous que vous prendrez encore plus de plaisir pour le prochaine chapitre qui pour le coup ne sera composé que de ça X)

Kiss