Chapitre 25.

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— Je n'ai peur de rien, gronda-t-il en lui donna un coup de hanche.

Elle se retrouva de nouveau plaquée contre la porte du placard et Lance se pencha vers elle. Son visage était si proche elle sentait son souffre et sa chaleur sur ses lèvres.

— Tu veux jouer, Louise ?

Elle frissonna.

— Oui, soupira-t-elle.

Ses lèvres fondirent sur les siennes et Louise poussa un grognement en plaçant ses mains sur la porte pour ne plus le toucher.

Son odeur l'envahissait et sa chaleur traversait ses vêtements fins, elle ne s'était jamais sentie aussi nue en étant habillée. Il se détacha de sa bouche pour venir la mordiller et la lécher.

— Mets les mains au-dessus de la tête, gronda-t-il.

Louise frissonna, il se dégageait de lui une telle autorité qu'elle ne reconnaissait plus l'homme blagueur qui l'exaspérait tant. Ne subsistait que le félin dominant et arrogant qui voulait la contrôler entièrement et la faire sienne. Elle serra les cuisses et leva les mains au-dessus de sa tête. Il saisit ses poignets sans forcer et revint à la charge. Il glissa une jambe entre les siennes, et de son autre main parcourut son corps. Louise sentait une voluptueuse chaleur s'étendre entre ses cuisses et dans sa poitrine et elle écarta la tête pour l'inciter à venir lui embrasser la gorge. Il ne se fit pas prier et la dévora. Il parsema son pouls de baisers, de petites morsures et de grand coup de langue descendant jusqu'à sa clavicule puis de sa main libre il tira vers le haut son croc-top, dévoilant ses seins alourdis de désir. Par réflexe, Louise lutta un peu contre son emprise sur ses poignets et Lance serra un peu plus, mais il ne s'occupa pas de ses seins. Il releva la tête vers elle.

— Tout va bien ?

Louise se lécha la lèvre supérieure avant de parler.

— Oui, continue, je n'ai juste pas l'habitude.

Il hocha la tête, satisfait. Mais au moment où il s'apprêtait à explorer sa poitrine, des bruits de conversation se firent entendre dans le couloir. Lance l'attira contre elle au cas où quelqu'un ouvrirait la porte du placard. Louise retint un hoquet en sentant son sexe raide de désir presser contre son ventre. Une faim lancinante parcourait ses entrailles et elle n'arrivait pas à rester concentrée sur l'inquiétude d'être découverte dans ce placard avec Lance. Ils ne faisaient rien de mal, à part qu'ils le faisaient dans ce placard et pas dans une chambre.

Les voix s'intensifièrent et Lance commença à venir caresser ses fesses. Mais, c'est qu'il la chauffait cet idiot ! Elle ondula des hanches en se mordant la lèvre pour se retenir de gémir.

— Ce n'est pas sérieux, se moqua-t-il. Que se passerait-il si on me surprenait la main dans ta culotte, la maintenant.

Louise ne réfléchit pas, l'invitation était trop tentante.

— Je prends le risque.

Lance lui flatta une dernière fois les fesses et sa main passa l'élastique ample de son sarouel et de sa culotte, passa sur ses fesses nues, et poursuivit son chemin jusqu'entre ses jambes.

— Tu es tellement mouillé que s'ils ne te sentent pas en passant devant le placard, ce sera un miracle, grogna-t-il de satisfaction en humidifiant ses doigts.

Louise trembla et du se retenir de venir à son tour le saisir. En changeant de position, il avait libéré ses mains, et la confiance qui lui témoignait l'incitait à la prudence.

Il écarta ses lèvres du bas pour venir trouver son clitoris et elle frissonna. Les voix se faisaient plus fortes, elles allaient bientôt passer devant le placard, mais elle s'en fichait. Elle désirait cet instant depuis si longtemps qu'elle n'aurait pas remarqué un troupeau de chimères éléphant lui fonçant dessus. Lance leva sa seconde main pour lui saisir un sein et Louis du presser sa bouche contre son torse pour s'empêcher de faire du bruit.

Les voix étaient désormais toute proche.

Lance fit quelques cercles autour de son entrée, la prévenant silencieusement de ses intentions et elle hocha la tête. L'expérience était inédite et exaltante.

Il enfonça deux doigts en elle au moment où les voix passaient devant la porte du débarras et elle le mordit pour se faire taire. Il se vengea en imprimant un mouvement de va et viens, la soulevant pour que son clitoris presse contre la braguette tendue de son pantalon. Les voix étaient encore trop proches et au moindre gémissement, elles comprendraient ce qui se tramait. Louise se sentit tremblait à mesure que Lance enfonçait ses larges doigts calleux en elle. Il leva la main et écarta sa tête de son torse sans cesser de la baiser, enfonçant ses doigts en elle, pressant au même rythme son corps contre elle. Il effleura ses lèvres se sa main libre et elle ouvrit la bouche pour prendre son indexe et son majeur. Il la poussa de nouveau contre la porte du placard et Louise tressaillit. Ils allaient se faire prendre. Ça ne l'empêcha pas de sucer ses doigts, les caressant de sa langue et lorsqu'il se retira d'elle, elle le mordit.

— Quelle sauvage, je reviens.

En effet il passa cette fois-ci par devant et enfonça de nouveau ses doigts en elle. Elle soupira d'aise. Il n'avait pas intérêt à s'arrêter avant son orgasme, elle ne lui pardonnerait pas cet affront. Sa paume commença à frotter contre son clitoris et Louise sentit la vague de chaleur prédicatrice du plaisir. Alors qu'elle était sur le point de basculer, Lance libéra sa bouche et l'embrassa. Sa chaleur, son odeur, sa présence, son contact. Louise se mit à trembler et tout son corps se fractura dans un cri étouffé par sa bouche.

Haletante, Louise essaya de reprendre son souffle et surtout, de savoir si les voix les avaient entendus, mais elle ne les percevait plus. Se pouvait-il que ce qui venait de se passer dans ce placard leur ait totalement échappé ?

Lance la serra contre lui, de toute façon Louise n'aurait pas pu tenir sur ses jambes. Elle essaya de ralentir son souffle pour écouter le bruit à l'extérieur.

— Elles sont parties, chuchota Lance contre ses cheveux, je les aie entendus.

Un rire nerveux secoua les épaules de la jeune femme qui se mit à pouffer contre son torse.

— On aurait pu se faire prendre.

Lance gloussa à son tour, faisant vibrer sa poitrine sous son front.

— On ferait mieux de ne pas jouer avec le feu.

Il remit en place son haut sur ses seins et elle sortit la première, l'air de rien, et s'en alla. Mais malgré la distance, elle n'arriva pas à gommer son sourire niais de ses lèvres, ni à cesser de rougir, ni même à calmer les battements de son cœur.



Proie & Prédateur - Le Jaguar et le PumaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant