- Alors?
- Attend, ça arrive.
- Tu pouvais pas juste lui piquer les clefs. Souffla le garçon au cheveux en bataille.
- La ferme Udon.Le jeune garçon se concentra, sourcils froncés, yeux plissés pour tenter d'y voir plus clair dans le trou de la serrure. Ça faisait déjà quinze minutes que lui et ses amis essayaient de crocheter la serrure de l'appartement d'Eno. Lui et sa mère étaient de sortie. Il l'avait invité dans un restaurant étoilés, gastronomique et plein d'autres choses que Konohamaru n'avait pas compris. Il en avait fait une crise et sa mère avait faillit annuler sa soirée. Il avait trouvé la meilleure façon de se venger de l'homme qui volait le cœur de sa mère.
- T'organise une fête mais tu sais pas où, c'est la première fois que je vois ça.
- Un lundi soir en plus.
- Moegi merde, fermez-la.Il enfonça le bâtonnet de fer dans le crochet et la porte fit un bruit inquiétant. Les trois jeunes demeurèrent immobiles, le regard fixé sur la poignée, s'attendant presque à la voir s'abaisser pour s'ouvrir sur Eno à moitié endormi.
- T'es sûr que y'a personne?
- Ou.. ouais.
- Ouais ou ou..ouais?
- Ok dégage.Moegi poussa Konohamaru sur la droite et sortit sa carte dans son porte feuille.
- C'est comme ça qu'on fait les gars.
En quelques coups de poignets habiles, la carte disparu dans l'entrebâillement de la porte. Cette dernière émît à nouveau un son inquiétant, comme si on enfonçait la clé de l'autre côté, mais finit par céder. Udon se retint d'en hurler de joie et Konohamaru tapa dans ses mains.
- C'est pour ça qu'on peut pas vivre sans vous les filles.
Il embrassa Moegi sur la joue et pénétra à l'intérieur. Comme il l'avait prédit, c'était vide. En même temps il fallait être sacrément sourd pour ne pas avoir entendu le vacarme épouvantable de leur tentative d'effraction. Ses deux amis sur ses talons, il inspecta l'appartement. C'était petit sans être encombré. L'entrée donnait directement sur le salon, et on devinait une cuisine derrière une porte vitrée. Konohamaru se contorsionna pour en voir plus, comme si le fait d'avoir forcé la porte ne lui en donnait pas le droit. Il eut à peine le temps d'apercevoir la couleur des tabourets que la lumière s'alluma d'un coup. Il sursauta, pris de panique et en tournant la tête vers l'interrupteur, le visage innocent de Moegi lui sourit.
- Désolé j'aime pas le noir.
- Préviens au moins.
- On va faire la fête de toute manière, et puis on dirait qu'il y a personne.Une rapide inspection des pièces confirma les dires de la jeune fille. Tout était rangé, trié et plié au millimètre près. Les lits étaient faits au carré, comme à l'armée et pas une seule trace de poussière n'était visible. Les murs étaient intact, les meubles également, et il n'y avait aucune photo personnelle. Ça en était presque flippant. Konohamaru se mit à espérer qu'il soit en réalité un psychopathe, tueur en série, qui cachait des corps dans sa salle de bain. Mais celle-ci était aussi clean que le reste de l'appartement.
- Bon on appelle les autres? Suggera Moegi en remettant l'abat-jour sur la lampe.
- C'est partit.Le sourire du jeune homme ne pouvait se faire plus ravit. Il se frotta les mains, dans un geste exagéré et ses amis secouèrent la tête. Il avait l'impression d'être l'instigateur d'une de ces blagues de mauvais goût, qu'on ne pouvait s'empêcher de regarder avec admiration.
- Arrête t'es bizarre quand tu fais ça.
- Orh, si on peut plus rigoler.——
- C'est juste que c'est plutôt rare que tu m'invites.
- J'avais juste besoin de prendre l'air, et il fait tard, seule c'est un peu flippant.
- Arrête, je sais que tu préfère être seule. Fit Izumi en levant les yeux.

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Brûle Papillon
RandomNaruhina ~ « Et au moment où leurs corps se rencontrèrent, ce fut l'extase. Ils n'avaient jamais rien vécu de pareil. Un tel amour, d'une telle brutalité ne pouvait qu'être néfaste, mais ils n'en avaient que faire. Dans les bras l'un de l'autre...