Overwatch : médecin de combat

Chapitre 3

Il m'emmène sur le toit du batiment, il s'assied sur le bord, les pieds dans le vide et me fait signe de m'asseoir avec lui.

-Alors, tu m'expliques ?

-Attends deux secondes, profite de la vue.

Je regarde à l'horizon, lui en profite pour s'allumer un cigare.

-Tu viens souvent ici ?

-Ca m'arrive oui, on avait besoin de calme pour parler et il n'y a personne ici. Alors je vais t'expliquer comment je suis arrivé ici...

S'en suivit un monologue, de plus d'une heure, qui me racontait toutes ses experiences au sein de son gang. (Pour des raisons évidentes je ne vais pas décrire le monologue, vous pouvez lire le livre deadlock rebels, cela vous décrira plutôt bien ce que Mccree raconte)
...

-Je me suis retrouvé face au commandant Reyes, qui m'a demandé de choisir entre Blackwatch et la prison, la suite, tu la connais.

Il prononce cette dernière phrase d'un souffle, je réagis :

-Ca te rend triste ? Tu regrette ta vie d'avant c'est ça ?

-Tu lis dans mes pensées. C'est pas que ça, mais oui, l'Amérique la vie de hors la loi ça me manque, mais ce qui est le plus dur c'est la culpabilité... Celle d'avoir abandonné mon gang, ma famille et de les avoir tous trahis pour rejoindre Overwatch.

Je sens bien que cela le rendait triste alors je ne surenchéris et nous restons silencieux un moment. Il s'allume un autre cigare et je décide alors de briser le silence avec une pointe d'humour :

-Tu réserves un accueil particulier à tout le monde ou je suis la seule à y avoir eu droit ?

Il ne répond pas, comme si il était perdu dans ses souvenirs. Je réfléchis alors un moment avant de trouver une idée afin de lui changer les idées et de lui faire cracher le morceau :

-Il fait un peu froid dehors, tu veux boire un verre à l'intérieur, dans ma chambre ?

-Ah bah ça alors ! Un docteur qui me propose de l'alcool, t'es vraiment pleine de surprises miss infirmière.

-J'imagine que ça veut dire oui ?

-Et comment !

Nous entrons dans ma chambre, il se débarasse de son plastron et de son écharpe noire puis s'assied sur le canapé.

-J'ai que du whisky, ça te va ?

-Ma parole t'es la femme parfaite.

-Juste à cause du whisky ?

-Exact.

Je vais nous servir deux verres puis je les pose sur la petite table du salon, j'enlève ensuite ma blouse et la lance dans mon atelier. Puis je m'assieds finalement sur le canapé, tournée vers le cowboy. Je saisis mon verre et je bois une gorgée, il fait de même puis dit :

-Lors de notre réunion du mois, la semaine passée, Morrison à demandé, si nous connaissions quelqu'un capable de remplir de rôle de soigneur.

-Et alors ?

-Angela a répondu que oui. Morrison à directement répondu qu'il ne voulait pas d'un médecin supplémentaire et qu'il fallait un professionnel, quelqu'un qui saurait se défendre. Après une ou deux plaisanteries dans l'assemblée Angela prit la parole à nouveau. Elle parla d'une femme anciennement soldat et infirmière de guerre reconvertie en médecin, ici en Suisse. Elle réussit à piquer la curiosité de Morisson qui demanda à Angela de rester pour discuter puis la réunion s'est terminée.