Overwatch : médecin de combat

Chapitre 16

15h34, 21 décembre 2064.

Salle d'entraînement numéro 3, quartier général Overwatch, Zurich, Suisse.

Je suis en train de diriger le dernier entraînement de l'année de soldats de deuxième classe. Avec eux, ça ne rigole pas, ce n'est pas de simples recrues, certains sont des soldats avec une certaine expérience. Mais la plupart sont juste des tireurs, des fantassins et ils n'ont pas de compétences particulières en combat rapproché, alors cela rend mon travail assez facile.

Pour les recrues, je pourrais en combattre six à la fois, douze si j'utilise mon exosquelette. Mais les agents de 2ère classe sont un peu plus tenaces, c'est pourquoi je ne me risque pas à en combattre trop à la fois. Je n'ai pas envie que ma réputation prenne un coup.

C'est bientôt Noël, mais malheureusement, pas tout le monde aura le droit de prendre congé pour les fêtes de fin d'année. Les omniaques terroristes se fichent bien fort des trêves de Noël et autres traditions humaines.

Je fais partie de ceux qui resteront au travail pour les fêtes, enfin, notre planning est en principe vide, mais rien n'empêche que ces boîtes de conserve décident de monter une rébellion.

La fin de l'entraînement sonne alors je m'adresse aux soldats :

-Bon travail soldats. N'oubliez pas de garder la forme et ne séchez pas votre entraînement quotidien.

Il hochent la tête et commencent à remballer leurs affaires. Ils quittent tous la salle un à un en me saluant et en me remerciant pour l'entraînement, tout en me souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année.

Je soupire, comme j'apprécirait avoir une petite pause, c'est pas que j'aime pas ce travail, au contraire, mais on a eu beaucoup de missions récemment et tout ça commence à légèrement me fatiguer.

C'est un secret pour personne, je travaille à la fois chez Overwatch et dans sa branche secrète, Blackwatch. Ce qui veut dire que je travaille presque deux fois plus, heureusement que le salaire en vaut la peine. Surtout que je soutient aussi Angela quand il le faut, autant dans ses travaux de recherches que lorsqu'elle s'occupe de ses nombreux patients.

Un des soldats, Christopher Salinaz est resté dans la pièce et ne semble pas vouloir partir, alors je m'approche de lui et je dis :

-Agent Salinaz, tout va comme vous voulez ?

Il se retourne vers moi et dit :

-J'ai un petit quelque-chose pour vous.

Il trifouille quelques instants dans son sac et sort un petit objet emballé dans du papier cadeau comportant des motifs de sucre d'orge. Il me le tend d'une main tremblante et ajoute :

-Ce n'est pas grand chose, mais c'est très dur de savoir quoi que ce soit sur vous, alors j'ai décidé de vous offrir un cadeau utile.

-Comme c'est gentil de votre part.

Je prends le petit paquet et je le déballe gentillement. J'en sort des sortes de bandages, fait pour recouvrir ses poings avec pour éviter de se faire mal, lorsque l'on tape contre des punching-balls . Je regarde l'agent, qui est inquiet de savoir si le cadeau m'a plu. Il ne peut pas le savoir car l'entièreté de mon visage est dissimulé par mon équipement.

J'inspecte les bandes noires en disant :

-Merci beaucoup, ca me touche énormément. Mais vous n'étiez pas obligé vous savez.

Il prend son sac et rigole avant de dire :

-Et bien, je trouve que de respecter les jeux organisés sont importants. Sur ce, je vais vous laisser Haze, passez de bonnes fêtes de fin d'année.