CLOUDS OF DARKNESS (Tome I) Itadori x oc (en réécriture)

Prologue

- Le corps d'une enfant a été repêchés ce-matin dans la préfecture de Tokyo par un résident de la capitale japonaise. Le corps fut identifié comme celui de Hideko Matsukawa, une enfant de neuf ans. D'après l'autopsie du médecin légiste, il s'agirait d'un meurtre. Plusieurs traces ont été découvertes sur le corps de la jeune fille, mais l'identité du criminel reste un mystère. La police enquête minutieusement sur l'affaire afin de retrouver le coupable de cet abominable meurtre. Toutes nos pensées vont à la famille.

La mort, une douleur, un soulagement, une délivrance, un plaisir. Une ombre qui nous suit et qui attend le bon moment pour frapper, ou bien, elle finit par se faire rattraper.

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- Les enfants, je pense que vous avez tous appris la triste nouvelle. Hideko nous a quitté. Je sais que ce sera dur de s'en remettre, mais je vous demande de rester fort. Chaque instant de la vie, est un pas vers la mort.

Hideko est ma camarade de classe. Ma seule et unique amie, et elle vient de nous quitter.

Les odieux chuchotements de mes autres camarades de classe résonnaient dans mes oreilles.

Mes mains vinrent se poser sur celles-ci, mais rien à faire. C'était insupportable.

- FERMEZ-LA !

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- Eh ! Ça vous dit d'aller voir le pont sur lequel Hideko est morte ? Peut-être qu'on pourrait croiser son fantôme.

C'est absurde, complètement absurde. Mais je ne pouvais m'empêcher d'écouter la discussion des trois nigauds devant moi.

- Idiot ! Si on se faisait prendre ? On pourrait avoir des problèmes tu sais.

Seulement ?

- Dit juste que tu as les jetons !

- Même pas vrai ! Et puis je vais venir et tu verras qu'il n'y a aucun fantôme.

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- Les corps de trois enfants ont été retrouvés hier soir près d'un pont dans la préfecture de Tokyo. Ils sont identifiés comme ceux de, Daiki Akiyoshi, Satoko Kamijo, Shun Hiroki. L'emplacement est proche de celui de la jeune fille Hideko Matsukawa retrouvée un mois plus tôt sans vie. La police a lancé l'état d'alerte, un meurtrier est en liberté.

Les trois idiots sont morts ?

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- Dis-moi, tu savais que tes trois camarades de classe se rendaient sur le pont, c'est bien ça.

- Oui monsieur.

Les interrogatoires, pour une enfant de neuf ans. Peut-être trop tôt pour cela. Certainement.

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Le sang, une profonde flaque de sang au rouge écarlate. L'odeur nauséabonde de métal.

- Hideko ?

Non, ce n'est pas elle, c'est un monstre.

Sa peau était grisâtre, elle possédait des membres en plus et était toute déformée.

- T... Tue-moi.

Je me réveillait en sursaut. Ce n'était qu'un cauchemar. Un cauchemar étrangement réel.

Je me laissais doucement happer par le sommeil, en laissant mon esprit flotter d'une idée étrange et l'autre dans le chaos propre au monde des rêves.

Si je rêvais, aucune image ne s'imprima durablement dans mon cerveau épuisé.

Un bruit léger me tira des ténèbres et j'ouvris péniblement les yeux.

Une sombre brume se tenait devant mon lit. C'est alors que j'aperçus des visages, trois visages.

Mon cœur manqua un battement. Ce sont les trois nigauds ?

- Tue nous ! Tue-nous je t'en pris !

Leurs hurlements résonnaient dans ma tête alors que les larmes me montaient aux yeux.

Étrangement, ils avaient la même apparence monstrueuse qu'Hideko lors de mon cauchemar.

- Sortez ! Fichez-moi la paix !

- Tue-nous !

Ce jour-là, je compris que la mort n'est pas une ombre, c'est l'être humain lui-même qui cause la mort. Il l'accompagne et lui facilite la tâche.

Est-ce qu'elle me terrorise ? Totalement.