Prologue

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Avant de commencer cette fanfiction, j'aimerai prévenir que je n'ai pas lu les scans et que cette fan fiction ne suivra pas les événements de l'animé. Il y aura certes des évènement ressemblants mais rien ne suivra. Cette fan fiction ne contiendra donc pas de spoil soyez tranquille. Par contre je ne dis pas que je ne peux pas accidentellement écrire une mort qui a réellement lieu dans les scans et si je le fais je vous prierez de ne rien dire pour ne pas me spoiler. Cette fanfic est en court de réécriture, si d'un chapitre à l'autre ce n'est pas écrit de la même manière c'est normal. Je vous laisse avec l'histoire <3

2007
France
16 ans
03:44 a.m

La sonnerie de mon téléphone coupa le silence qui s'était installé dans ma chambre. Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, tout comme la semaine qui a précédé. Je savais déjà qui m'appelait et pour me dire quoi. Après tout, je n'avais pas d'ami et un appel de l'hôpital à 3 heures du matin ne signifiait qu'une chose.

Une mauvaise nouvelle.

La sonnerie me poussait à bout. Alors j'attrapai mon téléphone et décrochai. Le moment de vérité avait sonné.

Médecin - Bonsoir, ais-je bien T/n T/p au téléphone ?

Est-ce qu'il était bête ou quoi ? C'était forcément mon numéro.

- Oui, c'est moi, répondis-je simplement.

J'inspirai et expirai du mieux que je pouvais. Le noeud dans ma gorge augmentait considérablement. Je ne voulais pas qu'il prononce ces mots. Ces simples mots qui foutront le peu de vie normal qu'il me reste.

Médecin - Je suis sincèrement désolé, souffla-t-il d'une voix sincère. La maladie l'a rattrapé, elle nous a quitté à trois heures trente-cinq. Toute mes condoléances, jeune fille.

Je me mordis la lèvre inférieur, essayant de ne pas éclater en sanglot au téléphone avec ce médecin. Qu'est-ce que j'allais devenir sans ma mère ? J'avais besoin d'elle, ma mère m'était essentielle. Comment pourrais-je remonter la pente sans elle ?

- Je vois, réussi-je à prononcer.

Médecin - Qu'allez vous faire maintenant ?

- Me jeter sur les rails d'un train je présume.

J'avais dis ça pour rigoler, bien sûr. Mais honnêtement, je le pensais vraiment. Après tout, en quoi ma vie est nécessaire en ce monde ?

Médecin - Non mademoiselle ! S'exclama mon interlocuteur. Écoutez, je vous propose de voir le corps de votre mère une dernier fois demain matin. Avez vous de la famille ?

Je réfléchis longuement. J'avais une famille, certes, mais je ne les avais jamais revu depuis que j'étais petite. Ça me mettait mal à l'aise de débarquer chez eux.

Mais après tout, c'était sois ça, sois la famille d'accueil.

- Au japon, finis-je par dire.

Médecin - Savez-vous quelle ville exactement ?

- Tokyo, dans la préfecture de Shibuya.

Médecin - Très bien, et le nom ?

Je soupirai, j'en avais marre de toutes ces questions. Pourtant, je pris un temps fou à me souvenir du nom de famille de mon cousin.

- Sato, dis-je une fois que je m'en étais rappelé.

J'entendis le médecin taper sur les touches de son clavier d'ordinateur. C'était le seul bruit qui coupait notre silence. De toute façon, je ne voulais pas parler.

Médecin - Bien, dit-il finalement, je devrai trouver leur contact avant demain soir. Vous emménagerai chez eux dès après demain. Vous êtes assez jeune et vous n'avez pas de famille à proximité, est-ce que ça va aller ? Voulez-vous que j'appelle un psychologue ?

Je le trouvais vraiment attentionné. Après tout, ce n'était pas tout les jours qu'on rencontrait des médecins comme ça.

- Ne vous en faite, pas ça va aller, tentais-je de le rassurer. Je saurai me débrouiller seule en attendant ma famille du japon. Je vous remercie pour l'appel.

Medecin - Encore une fois, toutes mes condoléances. Reposez-vous bien, T/p. 

*

Comme me l'avait dit le médecin, j'étais allé voir ma mère le lendemain. Son visage était tellement pâle et creusé. J'avais de la peine pour elle, le cancer l'avait prit pour cible et avait gagné la partie.

C'était tellement triste.

Je fermai les yeux alors que quelques larmes s'échappaient de mes joues. C'était des larmes silencieuses, éclater en sanglot me paraissait être un époque loin. 

Je m'approchais du corps sans vie de ma mère, sous les regards peinés des infirmières présentent. Je déposais un baiser sur son front glacé. La chaleur qui dégageait d'elle d'habitude avait aussi disparu. Puis, pour une dernière fois, je la pris dans mes bras.

C'était tellement douloureux à quel point mon cœur se fissurait à la vie de cette scène.

- Repose-toi bien, murmurai-je à ma mère. Tu l'as mérité.

| TOME 1 | SO SMILING - Mikey x FEM Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant