Prologue

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Point de vue externe

Thioro: gueneul sama keur si biti deumou kharamata ndiaye bi nga done souma khamone né ni ngay mel sa hôpital ba lalay khodjé bi nga djoudo oume nga gni la djegué gneup nakhar rek gagnouy anedil yala nga dé ni sa baye domeram djodjou daf la warone yobou si bamelam bamouy dem nimala bagné gueneul sama keur ta boufi tegati sa tank tiaga bou bone bi weurr gorr rek meune nga soss meune nga doul wayé fi doffi bakhlé sama dieukeur mola
Dessé wone (sors de ma maison sale garce oiseau de mauvaise augure. Si je savais que tu allais être aussi maudite je t'aurais étranglé dès ta naissance. Tu as toujours été source de malheur pour ton entourage. Vivement que tu meures comme ton imbecile de père ce vaut rien devait t'amener avec lui dans sa tombe Je te déteste tellement. Ne remets plus tes sales pattes dans ma maison. Tu es une pute menteuse mais ça ne passera pas ici. Tu essaie d'accuser mon mari).

~ Sabelle: waw kay yaye li dafa djote nitt ki abale gnou sougnou keur beutou loyam yi mou melni Deum n'a djale sa khadj gnou meune dound si djam tiaga bi takhna ba kogn bi yeup yab gnou. Ki ba famouy moudjei da ngako diouwarlé maternité (bravo yaye il était temps que cette chose libère notre maison. Avec ses gros yeux de hiboux on dirait un vampire. Qu'elle aille au diable comme ça nous pourrons afin vivre en paix loin de cette dévergondée qui fait de nous la risée du quartier. Jusqu'à preuve du contraire tu a fait erreur en prenant un autre bébé à la maternité ).

~thioro: Doumani nila dett ki mako bagn rek boumani khoudj beutt dé abal ma taa alahira sakh bougn fa dadjé ( je ne dirai pas le contraire. Ey ne me regardes pas déguerpis. Je ne souhaite même pas te rencontrer dans l'au delà)

Thioro bouscula sa fille aînée qui tomba au sol puis lui jeta un sac. Ensuite elle entre avec sa fille cadette avant de refermer sa porte avec fracas.

La jeune fille de seize ans a peine, la robe déchirée et tachetée du sang de son innocence, était assise à même le sol. Le regard vide, la lèvre fendue, le corps recouvert de bleus, elle fixait un point imaginaire.

Soudainement elle s'était faite une résolution. Elle n'allait pas rester là à pleurer il faut qu'elle suive les recommandations de son défunt père. Elle s'est donc levée très difficilement à cause des douleurs qu'elle ressentait sur ton son corps. Puis elle a pris son sac pour aller vers une direction inconnue. l'essentiel pour elle s'était d'aller loin très loin d'ici, et surtout oublier ce qu'elle venait de vivre.

Elle marcha longtemps pieds nus son sac en bandoulière. Partout où elle passait les gens la regarder d'autre se méfier d'elle. Elle poursuivait sa route sans se préoccuper de ce qui se passait au tour d'elle.

Le soleil se couchait il était bientôt l'heure de la prière de timis. Arrivée devant un banc public elle s'affale exténuée. Ne savant plus où aller elle s'allonge sur le banc son sac faisant office d'oreiller. Sans s'en rendre compte elle s'assoupît.

De l'autre côté, Un jeune homme accompagné de sa sœur était dans une voiture. Ils étaient partis rendre visite à leur maman de cœur qui habitait dans les parages à yoff. Cette dernière était un peu souffrante. Ils discutaient riaient et se chamaillaient dans une ambiance bon enfant. La fille malgré la pénombre eut l'impression d'avoir vu une personne couchée sur un banc à côté de la route.

~ Aicha : Djamil arrête toi un peu on dirait que c'est une femme sur ce banc

~ Djamil: Aicha mère theresa tu n'es pas au courant de l'insécurité qu'il y a dans ce pays. Il commence à faire nuit

~ Aicha: c'est vrai mais on ne peut pas se baser sur cela pour ne pas aider notre prochain dans le besoin ce n'est pas l'attitude qu'on attend d'un musulman c'est toi qui me l'as appris

~ Djamil: ay Ya Seyda leçon sue. Et qui t'as dit que cette personne a besoin d'aide? Dis moi

~ Aicha: personne mais je pense qu'une personne normale ne va pas se coucher à cette heure ici avec cette fraîcheur. Et regardes c'est une fille elle n'a même pas de couverture. Allons auprès d'elle pour savoir ce qui lui arrive. Si elle se porte bien nous pourrons rentrer la conscience tranquille

~ Djamil: tu as raison allons vérifier

Ils descendirent de leur voiture pour se diriger vers la jeune fille. Arrivés à son chevet, Djamil lui tapota les pieds doucement pour la réveiller. La jeune fille se réveille et se met à hurler. Elle était devenue hystérique et tentait de fuir en répétant «  svp ne me touchez pas ne me faites pas ce qu'il m'a fait ayez pitié de moi au nom d'Allah »

Les autres se regardaient confus se demandant sûrement ce qu'elle raconte.

~ Aicha: sokhnassi dougn la def dara dimbeuli la rek mognou takha dioug fo deuk ana say mbokk no toud wouyouma nguirr yalla loy def fi heure ak sa yeuré you takh derett ( madame on ne vous fera rien nous ne désirons que vous apporter notre aide vous habitez où ? Où se trouve votre famille? Vous vous appelez comment? Répondez moi s'il vous plaît que faites vous ici à cette heure avec votre robe déchirée et tachetée de sang?)

La jeune fille, le regard apeuré ne répondait toujours pas. Elle s'était recroquevillée sur elle même et avait commencé à greloter.

~Aicha: sokhnassi wakhal ak mane nguirr yala Djamil kholal ki nimouy def ( madame répondait moi s'il vous plaît. Mansour regarde ce qu'elle fait)

~Djamil : Aicha ne la persécutes pas tu vas la rendre méfiante fais doucement nous trouverons une solution

~ Aicha: mais elle va pas bien elle va très mal

Aicha se redresse pour s'asseoir aux côtés de la jeune fille. Elle l'a prend dans ses bras. Cette dernière se laisse faire. Tamsir comprit alors qu'elle se méfiait seulement de lui peut être parce qu'il est un homme. Il se mit à cogiter pour trouver les pièces manquantes au puzzle. Le sang sur la robe, les bleus sur son corps et la méfiance qu'elle avait envers lui ne lui fit penser qu'à une seule chose. Il était dans ses pensées quand les cris de sa sœur l'alertèrent.

~Aicha: sokhnassi wouyouma sokhnassi kholma nguirr yala boul gnou def ni Djamil ki kheumna ( madame répondez moi madame regardez moi s'il vous plaît ne nous faites pas ça Mansour elle a perdu connaissance)

Elle s'était mise à pleurer la jeune fille dans ses bras.

~Djamil : Aicha ey ce n'est pas comme ça que tu dois réagir pour lui apporter ton aide. Prend le sac et entre à l'arrière nous l'amenons à l'hôpital.

Aicha toujours en larmes se dirige avec le petit sac de la jeune fille à l'arrière de la voiture. Djamil soulève la jeune fille et la dépose au côté de sa sœur. Puis il contourne sa voiture pour prendre le volant.

Une quinzaine de minutes plutard ils étaient arrivés à l'hôpital le plus proche Philippe senghor . La jeune fille prise en charge immédiatement. Djamil et sa sœur patientaient dans le couloir de l'hôpital. Ils étaient inquiets et ne savaient qui appeler pour qu'il puisse venir au chevet de la jeune fille. Donc ils décidèrent d'en savoir un peu plus sur son état de santé avant de partir. Le docteur qui auscultait la jeune fille les ayant reconnu vient vers eux.

~ docteur: bonsoir

~ eux: bonsoir

~ docteur: vous êtes membre de la famille de cette jeune fille? Comment s'appelle t elle?

~ Djamil: non docteur nous ne la connaissons même pas. Nous l'avons aperçu alors qu'elle était couchée sur un banc public, nous nous sommes arrêtés pour nous enquérir de son état. Elle était très agitée et s'est évanouie c'est pour cela que nous l'avons amené ici. Que lui arrive t il docteur?

~docteur: vous avez bien fait. Toutefois je ne peux pas vous en dire un peu plus sur son état mis à part qu'elle est stable et consciente actuellement elle dort.

~ Djamil: je comprends on peut la voir

~ docteur: elle est en train de dormir il serait préférable que vous reveniez demain

~Djamil: je vous laisse ma carte alors . Nous reviendrons demain inshala

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant