Entre ombres et lumières

Chapitre 32

Point de vue Summayah

Je me suis réveillée dans une chambre que je ne reconnaissais en plus il faisait noir. Je commençais à paniquer vu que ces temps si j'ai tendance à me réveiller dans des endroits que je ne connais pas. De surcroît je ne sais pas comment je fais pour y atterrir.

J'essayais de me lever mais j'avais une grosse migraine qui m'en dissuadait. Je reste alors allongée en attendant que cela se calme. J'étais très faible je peinais même à ouvrir correctement mes yeux. J'avais la gorge hyper sèche.

J'essayais de me remémorer des événements passés. Et là je me rappelle désagréablement de mon altercation avec Djamil. J'avais le cœur qui cognait dans son thorax tellement ses mots ont été tranchants. Je me rappelle avec exactitude tous les mots qu'il avait dit.

Je me souviens être sortie de chez lui. Oui j'ai quitté sa maison qui apparemment n'a jamais été mienne. Tout cela n'était que mirage. D'un côté je peux comprendre que la situation était complexe pour lui car tout m'accusait. Mais s'il ressentait un tout petit peu d'amour ou même de considération pour moi il se comporterait autrement. Il m'accorderait un tant soi peu le bénéfice du doute au nom de notre amour. S'il existe vraiment.

Sans me laisser me défendre, il a donné son verdict. Ce qui me fait le plus mal c'est qu'il m'est ouvertement dit que je suis la cause du décès de mon père et qu'il n'est pas le père de notre enfant. Enfant que j'arrive jusqu'à présent à faire son deuil. J'aurais préféré qu'il me poignarde en plein cœur.

Je l'ai quitté en emportant rien du tout avec moi. J'ai porté une robe que la femme de tonton Tidjane m'avait offert lors de notre séjour au Maroc. Je suis sortie pieds nus. Même sa bague de mariage je l'ai laissé sur la table de chevet avec à côté la carte bancaire qu'il m'avait remise et mon portefeuille. J'ai aussi déposé la boîte à bijou au même endroit.

J'avais juste pris le sac à dos que m'avait offert mon père. J'ai tout laissé derrière moi. Je suis partie sans me retourner et sans regrets.

Je sais que il restera a jamais l'amour de ma vie. Donc celle ci n'a plus de sens. J'ai tout perdu. Je devais mourir en même temps que mon père. Car ma vie ne mérite pas d'être vécue. Je n'ai pas droit au bonheur à ce que je constate.

Je me rappelle avoir un peu marcher avant d'avoir des vertiges puis je me souviens de rien. J'ai sûrement perdu conscience. Chose tout à fait normal vu que je n'avais rien avalé depuis que j'ai quitté chez Tacko soit plus de vingt quatre heures. J'étais très faible.

Je voulais demander s'il y'a quelqu'un dans cette maison mais je ne pouvais même pas élevé la voix, je n'avais plus de force. J'avais le tournis. Donc j'étais obligée de rester allonger.

J'avais les yeux qui fixaient le plafond quand une jeune fille s'approche du matelas où j'étais allongé avant de ressortir précipitamment. Je ne comprenais pas mais je l'entendis au loin dire

~elle: maman Summayah est réveillée. Viens voir

Tout de suite après elle réapparaît dans la chambre suivi de .. ta bassé. Ah donc je suis chez elle

~ta Bassé: ay sama dom titeul ngama tay lounek deg nako ngani lassar teud chaque instant ma gneuw khol nakh ya ngui Noyi sotina la ndokh sakh gnak khaliss rek motakh yobou woumala hopital ah titone na legui lani oumou khairy sama dom leu mou gneuw kholal ma nakh yewou nga mouni ma waw kharal ma gneuw ( ma fille tu m'as fait peur aujourd'hui chaque instant je venais voir si tu respirais. J'ai tout tenté mais tu restais inerte. Je t'ai même versé de l'eau. Je n'ai aucun sou avec moi c'est pour cela que je t'ai pas amené à l'hôpital. Tout à L'heure j'ai demandé à ma fille oumou khairy de venir te voir c'ést la qu'elle m'a dit que tu étais réveillée. J'ai eu vraiment peur. Attends moi je reviens)