Chapitre 20

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Point de vue Summayah

Le paradis n'est pas loin. C'est quatre jours ont été merveilleux. Mon mari s'est hyper bien occupé de moi,  même si au début je souffrais le martyr. Actuellement tout n'est que plaisir j'en redemande même comme une droguée.

Comme prévu Djamil avait demandé à Amsa de trier mes habits de faire pour moi un peu de shopping pour que je puisse avoir tout le nécessaire. Il était prêt à payer le surplus de bagages. Il est trop chou mon amour.

Nous avons alors passé ces derniers jours à nous aimer et à nous découvrir. J'ai découvert un homme doux, sensible, amoureux, attentionné et très tactile. Il m'est venu l'idée de lui poser la question qui me trotte dans l'esprit depuis quelques jours concernant son passé dont faisait référence Amsa mais je me suis rétractée à la dernière minute. Car je me suis dit que s'il ne m'en parle pas c'est qu'il n'est pas encore prêt je vais donc attendre qu'il prenne l'initiative de se confier à moi. D'autre part je n'aimerais pas découvrir quelque chose qui ferait tache à notre bonheur, je préfère donc vivre le moment présent.

Il était pour nous l'heure de rentrer, mon départ était programmé pour le lendemain. Amsa était venue nous chercher. A la descente de la pirogue nous nous dirigeons vers sa voiture. Elle descend pour me prendre dans ses bras

~ elle: oh mon bébé tu m'as tellement manqué

~moi: tu m'as aussi manqué chérie

~elle:, tout ça à cause de ce morveux qui t'as kidnappé

~Djamil: Amsa guénal si li nga nek mane lernama ni sama kidnapping bi sa lokho diougoussi ( Amsa changes je suis sûr que tu as quelque chose à avoir avec mon kidnapping)

~elle: mane mi kholou Kilifeu gui sekette massi am yaye dawal mane ak Summayah dafa am lougnou wara cas ( moi ne me mêles pas à cette histoire. Prends les clefs tu vas conduire je dois discuter avec Summayah)

~Djamil: pour que je sois votre chauffeur diokh lene ma thieur wayy ( respectez moi)

~elle: Summayah viens

Elle me prends la main et se dirige avec moi à l'arrière de sa voiture, Djamil prends le volant. Amsa me posait des questions en rapport à ma nuit de noces mais en chuchotant.

Je passe jusqu'au lendemain, jour de mon départ.

Tout était fin prêt. Amsa et Aicha n'avaient rien omis, elles ont effectués leur tâche à la perfection. Une fois à Paris  je logerai chez la sœur jumelle  de Khalil. Djamil avait voulu me louer un appartement pour que j'ai mon espace. Mais Amsa m'a proposé de vivre chez sa belle sœur pour la première année le temps que je puisse prendre mes repères. Et j'avoue que c'était la meilleure chose a faire.

Djamil faisait la tête depuis ce matin on dirait qu'on lui a annoncé un drame. Il était tout triste. Le matin j'ai tenu à ce que nous allions rendre visite à mariam pour la remercier et lui présenter Djamil par la même occasion. Comme pour la dernière fois, elle a été très accueillante, elle nous a donné beaucoup de conseils. Puis elle m'a pris en aparté pour me conseiller par rapport à mon voyage.

Mon vol était pour vingt trois heures. Donc à notre sortie de chez Mariam nous sommes allés faire une balade en amoureux. Nous retournons à la maison vers dix sept heures. On a profita pour avoir un denier moment d'intimité.

Amsa et son mari étaient venus dîner avec nous. A vingt heures nous prenons la route de l'aéroport. Khalil conduisait sa femme était devant. Aicha était avec nous à l'arrière, moi dans les bras de mon mari.

Avec les embouteillages nous sommes arrivés de justesse à l'aéroport. Djamil m'aide avec toutes les démarches quasiment. Il était l'heure de se séparer je prends Aicha puis Amsa dans mes bras. Sans retenu j'embrasse désespérément mon mari. Mes larmes se sont mises à couler sans que je ne puisse les retenir. Nous nous séparons difficilement. Djamil me souffla à l'oreille combien il m'aimait.

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant