Chapitre 12

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Point de vue Djamil

Les invités commençaient à rentrer. J'étais assis Summayah toujours dans mes bras. Il ne restait plus que la famille c'est à dire tonton Tidjane, khalil, Amsa, Aicha et nous.

~tonton tidjane: mashala les enfants la fête était belle. Que la paix et la joie règnent

~Summayah: amine mais vous m'avez vraiment eu

~Amsa: ah parce que tu as retrouvé la langue madame Sy

~moi: Amsa laisse ma femme tranquille

~Aicha: eh cas y'a ngui démarrer mais c'est grâce à Amsa si tu as une femme dé

~Summayah: mane wakhouma lolou dé ( je ne parle même pas de ça ) mais mon problème c'est comment tout cela s'est passé sous mes yeux sans que je ne puisse me douter de rien du tout. A bien y réfléchir j'ai quasiment décidé de tout sans savoir qu'il s'agissait de mon propre mariage. Vous m'avez vraiment eu

~Amsa: la jalousie mon amour. Tu étais tellement jalouse que tu ne pouvais pas te rendre compte de ce qui se tramer et pourtant j'avais constamment peur que tu aies des doutes car tu es de nature très futée. C'est pour cela que j'ai créé l'histoire de la copine fantôme pour plus mélanger le puzzle.

~Aicha: ces deux semaines ont été fantastiques. Summayah j'ai a maintes reprises failli craquer et te tenir au courant de ce qui se passe mais heureusement j'ai tenu bon. Mais nak kharite beug nga nakaté ( chère amie tu es vraiment amoureuse) Djamil ta femme pleurait chaque nuit

~Summayah: ay Aicha

~Aicha: je te jure elle a failli inonder notre chambre avec ses larmes. Et elle me prenait pour une folle en niant ses sentiments. A chaque fois que je lui posais la question elle me faisait croire que son papa lui manquait.

~Amsa : la pauvre nous l'avons fait souffrir mais c'était pour la bonne cause je n'avais pas envie de vous donner le temps de réfléchir je voulais que les choses soient officialiser avant que sheytan n'entre dans la danse

~Aicha: Amsa Summayah n'a même pas essayé sa robe elle ne l'a vu réellement qu'à l'heure où elle devait la porter. Quand nous sommes allés chez toi elle s'était couchée sur ton lit et je l'ai surprise en train de pleurer. Thieuy mbeuguel

~Djamil: bayi lene sama djabar yene ( laissez ma femme tranquille)

Nous papotons un peu dans une ambiance bon enfant

~ Amsa: bon plus sérieusement Djamil aujourd'hui ta femme va passer la nuit chez moi

~ moi: quoi ?

~ Amsa : oui tu as bien entendu. Vous allez déménager dans cette maison et nous sommes en Afrique nous avons nos traditions. Elle va rester chez moi trois jours je vais la préparer comme il se doit avant de te l'amener convenablement

~ moi: ce n'est écrit nul part dans le coran. Je ne suis pas d'accord

~ tonton tidjane: mayko lolou sama dom yaye Kilifeu Summayah kone gnane rek lagn meune ( accordes lui cette faveur tu es le tuteur de Summayah donc nous ne pouvons que demander ton accord)

~Aicha : est ce que c'est la peine de faire tout ce protocole vu que Summayah part en France en fin de semaine

~ moi: ça c'est un autre débat. Bon tonton tidjane je vous accorde cette faveur

~Amsa: nitt dé dafay nekha wakhal durant ces trois jours ne viens pas chez moi je vais confisquer le téléphone de Summayah

~ moi: kham nga say magal dafay romb touba ( tu abuses)

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant