Chapitre 24

2.3K 276 1
                                    

Point de vue Djamil

Je risquais de faire une crise d'angoisse malgré toutes mes tentatives Summayah ne réagissait. Si ce n'était sa respiration beaucoup trop faible j'aurais juré qu'elle était morte. Je ne savais quoi faire. J'étais incapable de réfléchir.

J'ai peur de la perdre je me sens très impuissant.

~moi: non princesse ne me fais pas ça pas toi ouvres les yeux s'il te plaît

Ta basse était accourue sûrement alertée par mes cris.

~ta basse: oh mon dieu Summayah. Djamil ressaisis toi amenons là à l'hôpital

Comme un déclic je soulève Summayah pour me diriger vers la sortie

~ta basse: allahou akbar soubkhanala Djamil fais vite elle est en train de saigner

Je me retourne et vois un peu de sang sur la moquette où elle était couchée

~moi: non elle ne peut pas perdre le bébé

~ta basse: si tu fais vite on pourra s'occuper d'elle et là elle ne perdra pas le bébé. Aies foi en Allah

~ moi: ta basse s'il te plaît appelle sa gynécologue il y a sa carte de visite sur mon bureau. Explique lui la situation et dis lui que nous sommes en route

Dehors je n'ai même pas cherché à trouver le chauffeur pour qu'il nous amène à l'hôpital puisque je n'étais pas en état de conduire au risque de faire un accident. J'ai hélé le premier taxi puis je m'y suis engouffré Summayah toujours dans mes bras

~moi: clinique al amine s'il vous plaît c'est une urgence

Heureusement pour nous, il y'avait pas de trafic. Nous arrivons à la clinique une quinzaine de minutes après.

Une fois sur place je me rends compte que je n'avais pas de porte monnaie encore moins de téléphone avec moi. J'étais perdu mais le taximan fut un homme très compréhensif.

~taximan: amenez la à l'intérieur pour qu'on puisse la prendre en charge ne vous inquiétez concernant la course je vous l'offre

~moi: merci monsieur qu'Allah vous rétribue votre acte au centuple

Je me dirige dans la clinique. Docteur Adja nous attendait déjà. Elle et son équipe ont pris immédiatement summayah en charge. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'étais pieds nus.

Comme j'avais en tête le numéro de Amsa, je demande à la dame qui était à l'accueil de me permettre de passer un appel. Je sais que c'est un peu égoïste car elle avait à faire avec son nouveau né mais la situation me dépasse et je ne savais quoi faire. Elle elle saura gérer.

Je lance l'appel elle décroche après plusieurs sonneries

~elle: as salamou aleykoum

~moi: Amsa c'est moi Djamil il est arrivé quelque chose de très grave

~elle: salamoune khawlane Djamil qu'est ce qu'il s'est passé

~moi: Summayah ...le sang sur la moquette .... le bébé

~elle: ay Djamil boul takh ma dé fima tok Summayah derete lolou kay dou diam fonek  ( Djamil tu me stresses je risque de mourrir là Summayah? Sang? Cela n'augure rien de bi tu es où ?)

~moi: clinique docteur adja . Summayah a saigné Amsa elle s'est évanouie

~elle: j'arrive tout de suite

Je raccroche et rend à la dame son téléphone. Puis prend place sur une chaise dans la salle d'attente. J'invoquais le seigneur pour qu'il n'arrive rien du tout à ma femme et au bébé. Le temps passait et mon angoisse augmentait. Personne ne voulait m'informait ils étaient encore enfermés avec elle dans cette salle.

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant