Chapitre 64

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Point de vue Summayah

Cela faisait maintenant cinq mois que j'étais mariée à l'homme de ma vie. De retour des Maldives avec la meilleure des formes, j'étais focus sur mon travail encore plus belle et déterminée. Mon couple vivait dans la quiétude et le bonheur absolu. Djamil était véritablement mon âme sœur. Allant des petites attentions, aux petits cadeaux, les déjeuners au resto les sorties en week-end avec notre fille Djamil ne lésinait pas sur les moyens pour me séduire encore de jour en jour.

Depuis ce remariage je découvre un autre Djamil, plus doux plus attentionné plus prévenant et plus romantique, bref une meilleure version de lui. Je n'aurai pas demandé mieux encore qu'il était déjà une espèce en voie de disparition, là il est prêt de l'homme parfait. Toutefois sa maladie incurable notamment sa jalousie excessive était aux beaux fixes. Il me faisait souvent des scènes pour mon accoutrement. Mis à part cela nous vivons dans une cohésion totale.

Djamil toujours dans ses perspectives de me rendre un peu plus dingue de lui, m'a une fois kidnappé. Oui un véritable kidnapping, il est venu à mon bureau alors que j'étais en réunion. Il a donc demandé des informations à ma Secretaire. Après s'être assuré que je n'avais plus de rendez vous, il est allé m'attendre dans mon bureau patiemment. Je l'ai retrouvé là bas avec étonnement. Avant même que je ne puisse m'enquérir de l'objet de sa venue, il m'avait demandé de le suivre juste sans poser de question. Et figurez-vous votre pote avez bien ficelé son plan. Il m'avait bandé les yeux et direction le « radisson blue » où il avait réservé une suite. Mais vous et moi savions que tout ce cirque n'était pas pour me déplaire. Nous avons passé une journée exquise et sensuelle. C'est ce jour là que j'ai le plus remercier mon Dieu d'être ma propre boss.

Ce trop plein de bonheur me faisait flipper même si je n'en parle pas. Mais j'avais peur que quelque chose vienne perturber mon couple. L'autre folle n'avait rien tenté depuis lors, et cela accroissait mon angoisse. Car à mon avis ceci est un peu trop facile. Elle ne me menacerait pas pour ensuite ne rien faire. De surcroît je savais qu'elle n'hésiterait pas à utiliser le maraboutage contre moi. Donc je vivais dans une peur constante qui était comme un épée de Damoclès sur ma tête. J'étais devenue méfiante et à chaque fois que Djamil restait silencieux quelques minutes je paniquais pensant qu'il a découvert la vérité .

Cela était en train de me perturber véritablement. Ça m'empêchait de m'épanouir. Et Djamil avait commencé à me poser des questions mais à chaque fois je trouvais un moyen de détourner la conversation et la plupart du temps par une partie de jambes en l'air. Vous conviendrez avec moi que cette situation ne peut perdurer mais je n'ai pas de solutions alternatives.

J'avais un très mauvais pressentiment. Du coup je n'avais plus l'esprit tranquille. J'essayais de faire l'impossible pour camoufler mon inquiétude en présence de djamil mais il est très perspicace. Il ne cessait de poser des questions à la longue il a même conclu que peut être j'étais angoissée par le fait que je ne sois pas encore enceinte après cinq mois de mariage sans contraception et une vie sexuelle hyper active. Il m'a même fait faire des analyses chez le docteur adja pour me rassurer. Et comme je le savais déjà cette dernière nous avait assuré qu'il n'y avait aucun problème.

Cette situation avait un peu cassé l'harmonie de mon foyer. Et la routine commençait à s'instaurer. Je ne pouvais l'accepter et comme le souci venait de moi ou du moins de mon comportement, j'avais décidé de changer la donne.

Le jeudi j'avais abattu un travail colossal, pour me permettre de prendre mon vendredi après midi. Je ne travaille plus les samedis depuis mon mariage. Le vendredi Djamil m'a appelé pour que nous déjeunions ensemble j'ai trouvé une excuse pour ne pas y aller.

Arrivée chez moi, je me change et me mets au fourneau automatiquement. Je voulais préparer du bon thieré bomb, comme l'aime mon mari. La veille j'avais demander à dioma ( la cuisinière) de me faire les courses. Cerise sur le gâteau quand je suis arrivée elle avait déjà éplucher les légumes, nettoyer le poulet, mixer l'oignon et tout ce qui va avec. Elle avait aussi moulu le mil. Elle mérite un cadeau celle là.

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant