Chapitre 53

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Point de vue Summayah

Assise au volant de ma voiture, la seule destination où mon esprit m'a guidé c'est chez Mimi. Sans réfléchir, je me dirige chez elle. Une fois sur place, je la retrouve assise avec sa famille dans leur cour commune en train de faire du thé. Après les salutations et protocoles elle m'invite à l'intérieur.

~elle: moi qui croyait que tu étais au bureau. Mashala c'est bien tu as décidé de faire autre chose de ta vie que travailler. Tu n'as pas bonne mine lou khew ( que se passe t il)

~moi: je crains que ce que tu ne craignais soit vrai

~elle: comment ça ? Soit plus claire

~moi: il y a quelque chose entre oumou et Djamil

~elle: tourki djam ça ne me surprend guère. Dis moi qu'est ce qui t'as fait changé d'avis car la dernière fois que nous avons abordé ce sujet tu t'étais transformée en l'avocate de oumou et était prête à parier ta propre vie pour sa loyauté et ses valeurs

~moi: je ne suis pas là pour que tu me rappelles tout cela

~elle: d'accord je suis désolée babe. Maintenant dis moi pourquoi penses tu qu'il y a quelque chose entre eux

~moi: au delà de leur rapprochement bizarre et de leur complicité il y a des signes qui ne trompent pas. Depuis lors j'essaie de rester positive et de ne pas penser a mal mais leur comportement ne m'aide pas. aujourd'hui je les ai retrouvé en train de cuisiner avec Hadjara ils jouaient à la petite famille épanouie. Quand ils se sont aperçu de ma présence ils étaient tous gênés comme des enfants pris en train de fauter

~elle: ey way ndao samba sa birr keur nak j'espère que todj nga fofou yeup yak lene ketemé gni nak gno oser ( ils ont du culot chez toi en plus j'espère que tu as fait un gros boucan et que tu leur as sorti toutes les insanités que tu connais)

~moi: je n'ai rien fait de cela ce n'est pas moi ça. Je suis juste sortie pour qu'ils puissent terminer leur délire

~elle: pourquoi tu es sans caractère Summayah si c'était moi à cette heure cette pute de bas étage serait à l'hôpital ou à la morgue. Toi tu es zen assise comme si Djamil ne t'appartient pas

~moi: je te rappelle que nous sommes divorcés

~elle: mais ça ne donne pas le droit à cette peste et arriviste de s'enticher de lui et aussi de s'accaparer de ta fille. Règles cette situation Summayah avant qu'elle ne soit hors de portée.

~moi: bon je rentres j'ai besoin de dormir je t'appelles après

~elle: d'accord ma chérie n'oublies pas ce que je t'ai dit

Je fais simplement un hochement de tête puis sors. Le trajet du retour se fit rapidement il n'y avait pas de trafic. Arrivée chez moi, je trouve oumou assise juste à l'entrée en train de regarder je ne sais quoi sur son téléphone.

~elle: ah tu es là Summayah pourquoi tu es repartie moi qui croyais que tu allais passer la journée avec nous

~moi: où est Hadjara ?

~elle: en train de faire sa sieste. Réponds à ma question pourquoi tu es repartie

~moi: je ne voulais juste pas déranger

~elle: da nga nekh nak ta diongué wakhma kane kay déranger en plus si sa birr keur defal sa bopp nitt Summayah do mbam khoukh nitt ndiaye nga ( tu es très drôle dis moi qui vas tu déranger en plus dans ta propre maison sois raisonnable summayah tu n'es pas une cochonne mais un être humain)

~ moi: ( en haussant le ton un peu sans même m'en rendre compte) je vais me comporter en cochonne vue que tout le monde me prend pour une cochonne apparemment

Entre ombres et lumières Où les histoires vivent. Découvrez maintenant