Chapitre 1 - Déceptions

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Cela fait des années que je rêve de devenir une employée dans une grande société de production de média, de télécommunication et de commerce multinational. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'étais toujours dit que l'ambiance dans ces lieux devait être magique. Et cela sans compter le salaire ... Je m'appelle Éliara Martch, je suis âgé de 18 ans et 7 mois. C'est après presque 1 an de candidature acharnée et de concours, que j'ai enfin réussi à rejoindre l'entreprise mondialement connue, "L'Ago & cop." J'étais tellement heureuse et fière il y a 6 mois quand j'ai reçu ma lettre d'acceptation dans leur entreprise. Même mes parents n'en croyait pas leurs yeux, et était persuadés que c'était un troll. Mais heureusement, ce n'était pas le cas et j'ai commencé à travailler chez eux. Je me voyais déjà être responsable de projets, ou même simplement une assistante ... Mais en réalité, je me suis pris une énorme claque. Dans les pubs, il montrait des lieux remplis de vie, bien propres, inspirant et présentant des choses incroyables. Mais en réalité, cela était totalement différent. Je me trouvait dans des bureaux fermés, sans fenêtre. Entassée avec presque une centaine de personnes, toutes isolées avec des cloisons qui faisait en sorte que cette immense pièce, présentant alors près de cent bureaux en même temps. Dès le matin, on pouvait déjà entendre presque une trentaine de collègues répondre au téléphone, taper sur les touches de leur clavier et cela dans un mélange malsain de sueur, de parfum et même de pet. Depuis 6 mois, je ne vivais pas un rêve ... Mais un véritable cauchemar. Et je n'étais clairement pas la seule ... J'avais vu beaucoup de mes collègues démissionner sur un coup de tête, d'autre n'ayant pas le choix, faire des Burn Out ou même simplement, mettre malheureusement fin a leur vie ici même, devant tous. Croyez-moi, à 18 ans, je n'aurais jamais crue voir un homme ce bruler vif, et encore moins un autre sauter par la fenêtre des toilettes ! Aujourd'hui, je fête mes 6 mois pile ... J'ai l'impression d'être pris au piège, car pour venir travailler ici, j'ai tout arrêté ! Je veux dire, j'ai passé mon bac pro et mon brevet ; mais je n'ai que ça en main, je n'ai aucune spécification particulière pour commencer à travailler ailleurs. C'est une boule au ventre que je rentrais a alors chez mes parents, je me devais de leur avouée que pour mes 6 mois dans l'entreprise ... J'avais démissionnée.

Mettant ma main sur la poignée de la porte d'entrée de la maison, je regardais celle-ci avec angoisse. Je me mis à soufflet d'un coup sec pour me donner du courage, et baissa la poignée en rentrant dans la maison. Sans attendre, je sentis une douce et très agréable odeur de pâte, de tomate, de basilic et surtout de fromage. Maman avait sans aucun doute fait une bonne pizza ! Je retirais calmement mon manteau pour le poser sûr le porte manteau, criant en même temps : "Je suis rentré !" Je retirais alors mes chaussures avec l'aide de mes pieds, ne les rangeant pas correctement dans le range chaussure. C'est alors que j'entendis ma mère me saluer, tandis que je me diriger vers la cuisine. Là, avec elle en train de présenter ces formidables notes de lycée, ma petite sœur Laura, ce vantait et recevait les félicitations de mes parents. Je sentais en moi, l'angoisse m'envahir et surtout une peur grandissante. Laura était tellement différente de moi ... Elle était jeune, voulait devenir avocate comme notre grand-père maternel, avait des bonnes notes, était très belle et très intelligente ... Tandis que moi. Je ratais toujours tout ce que je faisais. Elle était une très jeune et jolie petite blonde aux yeux verts, fine de taille et que tout le monde adoré, que moi ... J'étais comme le vilain petit canard, j'ai certes châtain clair ... Mais ce n'était pas particulièrement aussi remarquable et remarquée que ma jeune sœur. J'avais beaucoup d'imperfection sur ma peau, comme les taches de rousseur et mes nombreux grains de beaucoup. La seule chose que l'on pouvait m'accorder, était la beauté de mes iris ! Ceux-ci étant marrons verts certes, mais l'un de mes yeux ayant des tâches légères de noir unique à lui-même. Mais cela ne me réconfortait pas ... Je savais que ce soir, ça allait pleurer, crier et surtout insulter et décevoir. Ce tournant vers moi avec un air très satisfait, mais jeune sœur passa à mes côtés et me dévisagea avec un léger sourire en coin; avait-elle compris que je n'aller pas bien, ou que ça allait partir en sucette bientôt ? Détournant le regard a l'interpellation de mes parents, j'ignorais ma sœur, et hésitée cependant à les rejoindre pleinement dans la cuisine :

La vie d'ÉliaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant