T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Durant les mois hivernaux, la glace semble plus tendre que pendant les premières saisons, les joueurs enfilent leur tenue d'entraînement et se plaignent de la dernière soirée passer en compagnie d'une jolie blonde qui a déserté la chambre. Il manque seulement une personne hors de tout ça, Cooper. Le noiraud avait explicitement répété à son équipe qu'aucun retard n'était permis, sauf qu'il était en retard de deux heures, décalant également notre entraînement par la même occasion. Ce qui a le don de m'énerver bien plus que ses manies d'amuser le reste de son équipe, ou de tenter de m'amadouer pour parvenir à ses plans stupides.
—- Tout s'est arrangé avec Nova ?
Jarrel relève les yeux de son téléphone l'air perdu, avant d'esquisser un rictus et de hocher la tête.
—- C'est tout, seulement un hochement de tête ? demande Marlon.
La sucette coincé entre ses lèvres, le blond rabat la capuche de son sweat et s'adosse contre les gradins de la patinoire, il roule des yeux avant de poser son regard sur le centre du groupe des Devil's. Nikolaï lance un bref regard en direction de Marlon et se contente de lui adresser un simple sourire, c'est évidemment impossible de rater ce geste.
—- Marlon ?
Il sursaute et hausse les sourcils en recrachant le bâton de sa sucette.
—- Tu as arrêté de lui parler, n'est-ce pas ? dis-je à l'intention du russe.
Il roule des yeux et marmonne :
—- Bien sûr. Pour qui tu me prends ?
J'entrouvre les lèvres pour le contredire avant qu'un grondement ne retentisse dans toute la patinoire, nous faisant tourner la tête en même temps. Une silhouette s'approche des Devil's et agrippe furieusement le col de l'un des joueurs en lui hurlant dessus, tandis que l'entraîneur accourt pour séparer Cooper et le numéro trente-neuf.
—- C'est une façon comme une autre de s'excuser pour son retard.
Jarrel pouffe à l'entente de la phrase, tandis que mes yeux restent fixés sur le noiraud qui s'enfuit rapidement dans les vestiaires. J'agrippe mon sac d'entraînement en descendant les gradins à vive allure pour rejoindre les vestiaires.
—- Cooper ?
Le jet d'eau des douches se fait entendre alors que je pose brusquement mon sac sur le banc, je repère celui de Cooper mis en vrac sur le sol. Je n'avais qu'une seule règle à ne pas franchir, une seule , ne jamais suivre Shaplen lorsqu'il est énervé, et en ce moment même, je ne l'avais jamais vu aussi furieux. Je m'approche des douches et limite le bruit de mes converses sur l'eau qui se mélangea à une liqueur rougeâtre. Du sang pur et en quantité importante.
