T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Les heures défilent à toute vitesse sur l'horloge fixée au mur, alors que j'espérais simplement qu'elle ralentisse, j'étais pértubé lorsque mon père nous a réveillé dans un état de panique Lyam et moi, à peu près vers six heures du matin. En premier, mes yeux s'étaient posés sur mon frère pour m'assurer qu'il n'avait rien de grave, puis en regardant d'un peu plus près mon père, j'ai compris qu'il ne s'agissait pas de Lyam, mais de ma mère. Dans le bureau d'un spécialiste réputé, mon père replace nerveusement son pull avant de faire le tour de la pièce et d'analyser les diplômes de médecins accrochés au centre de la pièce.
—- Laith, tu tournes en rond depuis dix minutes.
Il s'arrête calmement et finit par poser les yeux sur ma mère qui se pince finalement les lèvres. Quand Laith Ivory a une idée précise en tête, il ne va pas la lâcher, jusqu'à en démordre avec lui-même.
—- Je ne le ferais pas si ce médecin avait des réponses bien plus rapidement, il ne cesse de revenir et repartir avec des dizaines de tasses à café.
Je déglutis en croisant son regard, alors que mon portable émet un bruit de sonnerie près du fauteuil. Si je me décide à poser les yeux sur le message en question, je ne vais pas sortir vivant de cette pièce. Le claquement de porte nous ramène brusquement à la réalité, pendant qu'une silhouette s'installe face à nous. Le médecin dispose rapidement des clichés sur le bureau avant de se pencher légèrement, je serre les dents lorsque j'aperçois le gobelet à moitié entamé dans sa main gauche.
—- La baisse de tension est uniquement due à un stress, vous pouvez rentrer chez vous dès maintenant et prendre des antalgiques pour calmer la douleur.
Je relève les yeux vers mon père qui hausse les sourcils en laissant un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres, en un quart de seconde, ma poitrine s'emballe à cette vue. Une simple baisse de tension n'aurait jamais épuiser ma mère à ce point, elle ne se serait jamais réveillée en sursaut pour cracher des caillots de sang depuis deux jours.
—- Êtes-vous certain d'être assez compétent pour analyser le comportement de ma femme, les praticiens sont si paresseux de nos jours ?
Ses mains s'abattent sur le bureau alors que l'homme en question humecte ses lèvres et soupire. Il ne faut jamais se mettre à dos un ancien champion international du basket-ball, c'est une conclusion hâtive que j'ai apprise sur mon père.
—- Laith, par pitié assis-toi.
Ma mère secoue la tête en lui lançant un regard de désapprobation, avant que celui-ci ne recule frugalement du bureau.
—- Vous devriez certainement diminuer le stress, peu importe ce qui vous apporte cette anxiété.
Un mouvement sur la gauche nous fait tourner brutalement la tête pendant que mon père récupère nos affaires quittant le bureau. Quelques secondes après, les bras passent autour de mes épaules pour nous guider vers la sortie.
