T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
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C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Les néons roses de l'hôtel qui se reflètent près de la piscine extérieure m'empêchent de exclusivement de cette sensation, les faibles vagues que mes doigts créés sur l'eau ce dernier se répercutent contre mon torse nu alors que je jette un rapide coup d'oeil vers mon portable sur le côté, des bras légèrement réticents entourent mes hanches.
— Comment s'est passée la matinée ?
Je lui souris tendrement en me détournant pour poser mon regard sur ses cheveux engorgés d'eau.
— Mon père m'a offert son ancien ballon de basket-ball, avouais-je, il commence à se dévoiler un peu plus.
L'air suspicieux, il se recule légèrement, sa main rejoint ma nuque dans un geste lent pendant que j'inspire de surprise.
— Tu as déjà joué au basketball ?
Je mordit nerveusement ma lèvre inférieure en secouant la tête, je ne suis pas sûr d'avoir même un jour participer aux entraînements de basket-ball que mon lycée organise chaque année.
— Je déteste ça, ce n'est pas un sport que j'apprécie.
La vérité est telle que je n'avais jamais osé tenter un autre sport que le hockey, pas uniquement par pur égoïsme de ne pas vouloir suivre le chemin de mon père, seulement par peur de le décevoir.
— Pourtant voir ton corps en sueur me donne étrangement l'envie de te voir jouer.
Je déglutis en lançant un regard aux alentours pour m'assurer que personne n'assiste à cette discussion, pourtant je sais très bien que nous sommes seul dans cette chambre, après m'être enfui discrètement de chez moi pour rejoindre Cooper, je n'avais pas omis de lui demander avec quel argent il avait bien pu payer une nuit dans cette hôtel beaucoup trop luxueuse, mais je savais que je n'allais pas obtenir de réponse.
— Ne me lance pas sur cette voie-là, Cooper, ordonnais-je, pas maintenant.
Ses doigts triturent les cordons de mon maillot alors qu'il se penche légèrement en faisant abstraction des verres posés sur le rebord de la piscine.
— N'oublie pas que j'aime quand tu me donnes des ordres, Colin.
Mon corps frissonne jusqu'à ce que son rire ne remplisse entièrement l'extérieur, je détourne le regard vers lui en haussant les sourcils avant de récupérer le verre.
— Je ne risque pas de l'oublier.
— Dis-moi comment tu t'es procuré cette chambre, je ne te demanderais rien d'autre.
Il rejette la tête en arrière et roule des yeux sèchement, après un moment de silence, il chuchote :
