T1.
Colin Ivory. Élu comme le champion du Hockey de toute la Californie, Colin est reconnu comme le meneur de son équipe, les Hopeleson. Joueur de premier niveau et prêt à tout afin d'obtenir sa première victoire, il est enfin prêt à se confronter à...
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C O L I N I V O R Y .
𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐂𝐚𝐥𝐢𝐟𝐨𝐫𝐧𝐢𝐞
Effacer, effacer, effacer. Malgré que mon pouce qui appuie sur cette touche depuis plusieurs minutes, le message en lui-même semble rester au même endroit.
Je t'aime.
Je n'étais pas censé le prononcer par un stupide et idiot texto dont j'ai fais l'erreur d'envoyer trop rapidement, je suis plus inconscient que Cooper. Le connaissant il a sûrement flipper avant de sourire comme un débile, de mon côté, je ne suis pas ravi, seulement angoissé par ce qu'il risque de se passer lorsque je le reverrai à l'entraînement.
Cette soirée ne peut définitivement pas être pire, les médecins ont mis les maux de têtes et les évanouissements sur la cause d'un épuisement, encore une fois, mon père avait claqué la porte avant de s'en prendre à un second infirmier qui avait donné le mauvais diagnostic, pourtant je peux pas lui en vouloir, il apprend, il évolue, mais auprès de ma mère.
— Papa ?
Il relève brusquement la tête en jetant le gobelet de café dans la poubelle, sa bague de mariage entoure son annulaire qu'il continue de faire tourner avec anxiété.
— Je vais bien, Colin, je sais que c'est la question que tu te poses.
Je hoche la tête en me pinçant les lèvres, pas vraiment convaincu par cette réponse, avant de sentir mon téléphone vibrer contre ma veste.
N HEX-HABERDASHERY. Tu as les résultats ?
Le message de Nova me coupe la respiration quelques minutes, la situation n'est pas idéale, elle est loin d'être parfaite, rien ne va.
C IVORY. Pas encore.
L'écran de mon téléphone s'éteint subitement, signifiant qu'il n'a plus de batterie, dépité je replace ma casquette en évitant de m'accrocher aux parois des murs. Léonard s'adosse contre les chaises de la salle d'attente en soupirant, il paraît tout aussi épuisé et fatigué que nous.
—- Laith. chuchote-t-il.
Il jette de rapides œillades à l'extérieur de la salle d'attente avant d'entourer les épaules de mon père pour le ramener contre lui. Avant, je n'avais jamais compris la relation entre mon père et mon oncle, la relation fraternelle je veux dire, mais dès que Lyam est né et j'ai su ce que Léonard ressentait, ce qu'il continue de ressentir.
—- Elle va s'en sortir, quelques médicaments et tout ira mieux.
Je hausse les sourcils à cette mention, au moins Cooper m'a épargner ses conneries sur le fait d'aller mieux en sachant que c'est impossible au vu de son état, mon regard se pose lentement sur les affiches médicinales, comment se protéger contre une IST, comment prévoir un risque de grossesses. Ma casquette tape légèrement contre le mur alors que mon père secoue la tête en serrant son poignet gauche.
